LES COLLECTIFS UNIS

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TEMOIGNAGE

Témoignage d’une aide soignante

Témoignage d’une aide soignante Gard 30 Mission Flash…Toujours suspendus! Aide soignante Gard 30 Les cagnottes Série témoignage 83 Suite à la conférence de presse du 11 juillet. Suspendue en septembre 2021, je vous apporte mon témoignage et ma réflexion dans cette période douloureuse. En début d’année 2021, quand la vaccination COVID a commencé, on nous avait prévenus que cela n’empêchait ni la contamination, ni la transmission. Ma surveillante a été testée positive après ses injections et suite à une prise de sang, elle a été surprise de comprendre qu’elle n’avait développé aucun anticorps. Les premiers effets secondaires graves sont apparus, Astrazeneca a été suspendu. Autant de raisons qui m’ont passé l’envie d’aller me faire injecter. De plus, j’ai trouvé des témoignages de grands scientifiques spécialisés dans l’ARNm qui semblaient dire que ces produits pouvaient être dangereux. Je savais qu’en tant que soignante je risquais d’être soumise à un vaccin. Après que mes amis m’ont expliqué la différence entre l’ARNm, l’adénovirus et le virus inactivé, je m’étais simplement dit que je choisirai plutôt le vaccin à virus inactivé de Valneva. En mars 2021, mon mari a contracté le variant Anglais, moi puis mes enfants, nous avons tous été positifs avec des symptômes type état grippal, rien de bien méchant. Étant soignante, on m’a immédiatement signifié que je pouvais travailler car il ne fallait pas provoquer de pénurie de soignants parce que j’étais parfaitement formée aux gestes barrières et que j’avais les équipements pour protéger mes patients. J’ai refusé de reprendre avant la fin de mon isolement pour m’occuper de ma famille et mon employeur n’a pas souhaité non plus que je reprenne plus tôt. Quand le président Macron a évoqué l’obligation vaccinale des soignants en juillet, je me suis effondrée, il avait lui même dit que ça n’arriverait pas. Je ne pouvais pas y croire parce que cette mesure était injuste sur plusieurs plans, ça allait contre tant de droits et de loi. J’ai martelé à mes collègues que ces lois sur le pass sanitaire et l’obligation vaccinale ne pouvaient pas passer, ne devaient pas passer. C’est en pleurs que je leur ai dit que, ce qui se passait, était extrêmement grave pour nous et nos enfants et dépassait largement le problème du pour ou contre la vaccination. J’ai demandé une disponibilité en précisant que je ne pouvais pas donner mon consentement libre et éclairé pour ces injections et que je souhaitais attendre le vaccin Valneva (qui, à ce moment-là, devait sortir en décembre ou janvier), on me l’a refusé. J’ai finalement été suspendue le 21 septembre 2021 par mon DRH qui m’a reçu comme une pestiférée dans le poste de sécurité devant un agent malgré mon test négatif du jour. Quand les larmes sont venues, j’ai décidé de les déverser pour qu’il réalise le mal qui était fait. Je l’ai supplié de garder mon poste que j’avais eu tant de mal à obtenir 1 an plus tôt après 20 mois de CDD. Je lui ai demandé s’il était sûr de ne rien pouvoir faire malgré les injustices qui étouffaient ces lois mais encore une fois, il m’a seulement dit qu’il n’avait pas le choix, qu’il appliquait justement ladite loi. Le 12 juillet 2021, c’est comme si mon monde se disloquait, je ne voyais plus d’avenir possible, ni pour moi, ni pour mes enfants. Je ne pouvais pas croire que ça allait durer, je pensais vraiment que c’était un mauvais rêve mais qu’on était en France et que rien que cela était un gage de confiance en l’avenir. Je suis allée voir un médecin qui voyant mon état a décidé de me mettre en arrêt maladie parce qu’en effet, je n’étais plus apte à rien du tout. J’ai passé tout mon temps à dormir et à pleurer. Quand mes enfants étaient là, je les regardais en me demandant quel avenir j’allais leur offrir, à m’en vouloir de les avoir mis au monde pour leur faire vivre le chaos. Mon grand-père est décédé en novembre de complications en lien avec son affection au COVID en étant doublement injecté. Il a fallu endurer l’humiliation du test payant pour pouvoir prendre le train et le stress incontrôlable du passage de la frontière pour nous rendre à ses obsèques aux Pays-Bas. Il est terrible ce sentiment d’être une pestiférée où que l’on aille. Je n’ai pas prolongé mon arrêt de travail après les fêtes parce que je devais impérativement me relever, trouver un travail quel qu’il soit afin de sortir de mon état mortifère. Ma maison était vendue et je devais trouver un nouveau logement, chose improbable sans salaire. « Par chance », la fille de mes voisins m’a contaminée et j’ai obtenu un certificat de rétablissement fin janvier 2022. Bien que sa réduction à 4 mois soit passée le 14 février, je n’ai pas obtenu les 6 mois de sursis initiaux mais bien 4mois. Je n’avais pas vraiment envie de retourner au travail mais pour ma location, c’était inespéré. À ma grande surprise, j’ai été très bien accueillie par mes collègues, même félicitée par certains. Connaissant évidemment mon positionnement, beaucoup m’ont confié leurs effets secondaires, parfois graves et leur colère d’avoir dû faire la 3ème dose en janvier. Ils ne veulent pas de la 4ème et aimeraient tellement avoir pu résister aux 3 premières. Contrairement à ce qui se dit dans certains médias, les soignants veulent le retour des non-vaccinés parce que pour eux ça serait la résiliation de leur abonnement vaccinal. À peine revenu au travail, mon planning affiché déjà ma future suspension. J’ai eu encore une fois la « chance » d’être contaminée et bien sûr sur mon planning, le 8 octobre prochain signe la fin de mon sursis. Je réfléchis très sérieusement à une reconversion, c’est vraiment très difficile mais tellement nécessaire. J’ai aimé retrouver mon travail, mes patients et mes collègues mais il est évident que tous sont en souffrance. Les démissions pleuvent et le manque de personnel se fait sentir, cela fait 1an que 22 lits sont fermés dans une structure qui

Témoignage d’une manipulatrice radio

Témoignage d’une manipulatrice radio Côte d’Or 21 Mission Flash…Toujours suspendus! Manipulatrice radio Côte d’Or 21 Les cagnottes Série témoignage 82 Suite à la conférence de presse du 11 juillet. Le 15 septembre 2021, le gouvernement a décidé de m’enlever mon identité sociale…3 ans d’études et 13 ans de ma vie à faire le métier de manip radio, à travailler sans compter mes heures, à aimer prendre soin des patients. Depuis je suis en deuil de mon métier et j’apprends à me reconstruire pour moi et mes enfants. Ne nous laissez pas à l’abandon, nous les « oubliés ».

Témoignage d’une ingénieure de recherche

PécédentSuivant Témoignage d’une ingénieur de recherche Région Bourgogne Franche comté Mission Flash…Toujours suspendus! Ingénieur de rechercheRégion Bourgogne Franche Comté Les cagnottes Série témoignage 81 Suite à la conférence de presse du 11 juillet. Ingénieure de recherche depuis 15 ans au sein d’une équipe dédiée à l’épidémiologie du cancer, équipe située dans des locaux universitaires, j’ai été suspendue de mes fonctions le 15 septembre 2021 pour une durée indéterminée .( du fait d’être)étant administrativement rattachée à un établissement de santé du département. Cette suspension est intervenue alors même que j’étais placée en situation d’arrêt maladie. N’ayant pas souhaité participer à ce chantage à la vaccination comme gage pour conserver mon emploi, (et)ainsi que les droits de prise en charge de mon arrêt maladie, je me suis donc retrouvée sans ressources et dans l’incapacité de retrouver un autre emploi. En un claquement de doigts, j’ai perdu ma place dans la société. Je suis devenue inapte, irresponsable, égoïste et dangereuse à l’égard de mes concitoyens, alors même que j’étais jusque-là légitime en tant que scientifique et que je menais des projets d’envergure dans la recherche contre le cancer. Dès cet instant, le temps semble lui aussi avoir été (également) comme suspendu. Je me suis sentie trahie et abandonnée par mon employeur, par mes collègues, par l’opinion publique, par les médias, par la justice. Cette période m’a paru une éternité, me retrouvant comme échouée sur une embarcation .. sans rames ni gouvernail, (puis) évoluant au gré des courants et des vagues successives, espérant une accalmie qui me permettrait (ant) de retrouver mon équilibre. Toutes les demandes d’aides financières m’ont été refusées sous le prétexte que la suspension ne rentre pas dans les conditions d’obtention des aides exceptionnelles. Nous nous sommes retrouvés ( qui?) dans un vide administratif et juridique, une situation inédite qui n’existait pas aux yeux de la société mais que nous subissions de plein fouet. Une suspension qui ne devait pas durer plus de 2 mois renouvelables 1 seule fois et qui (aujourd’hui)à ce jour n’a toujours pas de (durée) date ? limite. Il nous a été rappelé par notre employeur qu’étant (même) suspendu, nous n’avions plus de droits mais avions toujours (tout de même) des devoirs, dont celui de réserve, qui nous empêche d’avoir une parole libre et de (pouvoir)nous exprimer en public sur la maltraitance institutionnelle que nous avons subie. Les mois se sont ensuite succédés et le sujet des « soignants suspendus » est devenu de plus en plus tabou. Nous n’avons jamais réellement su combien nous étions à avoir reçu cette fameuse lettre la semaine du 15 septembre. Heureusement, quelques lumières dans ce brouillard épais m’ont permis de tenir bon : le soutien familial bien sûr mais également de belles rencontres avec des collègues subissant la même situation et avec des citoyens qui nous ont accompagnés sans aucun jugement, mais aussi nous avons pu bénéficier du soutien de personnalités publiques tel que vous.( Nous avons pu nous appuyer également sur)ainsi que plusieurs avocats, désireux du respect des droits fondamentaux du Code du Travail. Nos référés suspension déposés devant le tribunal administratif de Dijon, ont d’abord été rejetés en premier lieu, puis nous avons eu gain de cause lors du recours au fond, concernant l’illégalité de la suspension pour des agents se trouvant en situation d’arrêt maladie. Cette victoire nous a fait du bien, néanmoins elle ne permet pas d’avoir réparation des préjudices vécus durant des mois. Ayant repris de façon provisoire mes fonctions au sein de mon équipe de recherche avec (grâce à ou par ?) la présentation d’un certificat de rétablissement covid, je serai de nouveau suspendue d’ici quelques semaines si rien ne change. En tant que chercheuse, j’estime avoir une responsabilité vis-à-vis de la société(. Ma), responsabilité que j(e l’)assume en tenant ma position et en conservant ma liberté intellectuelle, quoi qu’il m’en coûte. Dès le début de ma carrière, je me suis engagée à être intègre scientifiquement afin de garantir des études de recherche de qualité. Malheureusement, aujourd’hui, je n’ai plus légalement le droit d’exercer mon métier dans les mêmes conditions. Je ne peux qu’obéir et cela même si l’ordre va à l’encontre de la science. L’obéissance devient la norme pour être un « bon » chercheur. Face à cette nouvelle donne, mon métier de chercheur n’a plus de sens, et je me retrouve à occuper à présent un emploi fantôme. J’ai apprécié(aimé ?) mon travail durant toutes ces années et j’estime l’avoir bien fait. Malheureusement, mon aptitude au travail est désormais conditionnée (par) à la présentation d’un QR code valide, dénué de sens. J’espère à présent pouvoir continuer d’exercer mon métier de chercheur au sein d’un organisme indépendant, s’il en existe encore. Pour cela, encore faudra-t-il réussir à retrouver la confiance en moi pour me reconstruire après ces (des) derniers mois difficiles et en prévision de ceux à venir. Tenez-vous informé de nos publications inscrivez-vous à notre newsletter INSCRIPTION Votre inscription est enregistrée Oups! un problème est survenu PécédentSuivant

Témoignage d’une infirmière

Témoignage d’une infirmière Région Parisienne Mission Flash…Toujours suspendus! InfirmièreRégion Parisienne Les cagnottes Série témoignage 80 Suite à la conférence de presse du 11 juillet.  J’ai intégré l’école d’infirmière à 20 ans. Il y a 36 ans. J’ai vu plein de choses. J’ai commencé ma carrière comme intérimaire. Cela m’a permis d’aller dans différents départements. Ce qui m’a conduit à aller en Suisse. J’y suis restée 4 ans. J’étais responsable d’un service d’urgence. J’ai fait 4 mois d’humanitaire au Vietnam. Puis j’ai réintégré la métropole pour y construire ma famille. J’ai travaillé dans un service d’urgence et au bloc opératoire et au bloc opératoire. Puis nous sommes partis à la Réunion. J’ai enseigné un an avant de prendre un poste d’infirmière libérale. Puis retour en métropole pour poste en centre de soins municipal. J’ai vécu mon métier dans le soin à l’autre, la bienveillance, dans l’écoute, dans l’accompagnement, sans jugements. J’ai donné beaucoup et ce que je vis aujourd’hui est maltraitant. J’ai beaucoup donné, sans reconnaissances, actuellement. On nous dit : faites un effort pour la collectivité, Je l’ai fait pendant 36 ans, l’effort !! Et ce n’est pas assez ! Et maintenant quand j’ai besoin, on me met à pied, sans documents officiels, sur les allégations d’un ministre de la Santé qui décide arbitrairement. Avant 2020, j’avais des conditions de travail agréables, pas de week-end, c’était la première fois de ma carrière, avec des horaires corrects. En mars 2020, je n’ai pas été confiné. J’ai eu les patients au téléphone au centre, pour de la régulation, de l’accompagnement. Nous avons continué à nous occuper de nos patients. Nous avons repris les soins, avant le re démarrage des consultations médicales. J’ai fait également du secrétariat. Nous ne nous sommes pas arrêtées. Dans le centre médical, nous avons construit une unité Covid, avec les moyens du bord. Il n’y avait pas de tests, peu de matériels avec des gens malades qui toussaient comme décrit à la télévision. Nous avons pu les faire entrer par une autre entrée. Nous avons fait les choses bien. J’avais installé un SAS pour que les praticiens puissent se déshabiller. Je me suis appuyée sur mon expérience de libérale et d’infirmière de bloc opératoire pour gérer la situation. On s’est donné de la peine avec ma collègue. Nous avons récupéré du matériel du responsable du comité d’hygiène et sécurité de la ville. Des patients nous ont apporté également des masques : le stock d’une entreprise, des masques de l’épidémie H1N1 restés dans des placards. Nous avons répondu présentes à toutes les missions citoyennes demandées par la mairie, tester les personnels dans les écoles, crèches, personnels municipaux… Nous avons mis en place les tests rapides d’orientation diagnostic pour les libéraux de la ville. Cela nous a pris beaucoup de temps et ils ne sont pas venus. Nous avons testé les personnes âgées dans une des résidences de soins de la ville. Nous avons fait 4 campagnes de tests en 18 mois. Nous avons dégagé du temps infirmier pour répondre à la demande de tests des citoyens. Nous avons organisé les campagnes de vaccination pour les personnes âgées et fragiles avec le dispositif « allez vers ». Les citoyens ont pu venir se faire vacciner. Nous sommes allés renforcer le centre de vaccination de la ville d’à côté, en binôme médecin/infirmier. Nous assurions avec beaucoup d’efficacité même si nous étions épuisées. À l’annonce du 12 juillet 2021, j’ai décidé de continuer mon travail en pensant que je passerais à travers la vaccination obligatoire. Est-ce un déni, un espoir ? Une espérance qu’ils s’arrêteraient là (ce gouvernement). Et un autre de mes espoirs était que les soignants allaient se lever d’un bloc contre ça. Ils ont tout avalé. Jusqu’au 14 septembre, j’ai cru qu’ils ne me mettraient pas à pied et qu’ils auraient besoin de moi. Jusqu’au bout, j’y ai cru. Le 15 septembre, nous sommes allées faire cette manifestation autour du ministère de la Santé à Paris. Cette chaîne humaine avec les d’autres soignants suspendus, pour me faire du bien et sentir que je n’étais pas seule, même si nous restions minoritaires. On m’a mis à pied. J’ai réalisé pendant les 4 premières semaines que j’étais à bout, limite déprimée. J’avais pris 3 mois de lithium en oligo-éléments pour supporter l’ambiance. C’est quand j’ai lâché sur le problème financier que je suis tombée malade du Covid. C’était à la date anniversaire de ma mise à pied. J’ai été très malade. J’ai eu 5 semaines d’arrêt de travail dont 3 semaines difficiles. Et là, on relativise tout. On se rend compte des priorités. Cela ne me fait pas dévier de mon choix. Je mets les choses en phase. À mademande, j’ai repris le travail pour qu’on me remette à la porte au bout de 4 mois, toujours sur les allégations de Mr Véran. À mon retour, l’attitude a été extrêmement désagréable. C’était implicite. Je suis persuadée qu’ils ne sont pas conscients de ce qu’ils font ou disent. On les renvoie dans leur peur, dans quelque chose de difficile pour eux. Un médecin m’a demandé qui j’étais moi pour aller à l’encontre des scientifiques. Je suis Moi, uniquement moi, et rien d’autre que moi. Quand tu dis à ce brave homme que la lune a des effets sur les gens, il répond, ce n’est pas prouvé scientifiquement ! Je suis donc retournée travailler, car j’avais un certificat de rétablissement et que je voulais y retourner. Je savais qu’après les 6 mois de ce certificat, je serais de nouveau mise à pied et j’avais décidé de quitter définitivement ce lieu. Cette période de 6 mois devait me permettre de transmettre mes connaissances du centre à ma jeune collègue. Elle a très vite diminué cette période ! Elle est passée à 4 mois sans préavis. Je l’ai su le mercredi pour devoir partir le vendredi ! Quel choc, quelle violence. Pas plus de temps pour se retourner ! J’étais prête psychologiquement pour le mois d’avril, pas pour le mois de février. C’est pour

Témoignage d’une infirmière

Témoignage d’une infirmière Oise 60 Mission Flash…Toujours suspendus! InfirmièreOise 60 Les cagnottes Série témoignage 79 Suite à la conférence de presse du 11 juillet. J’ai intégré l’école d’infirmière à 20 ans. Il y a 36 ans. J’ai vu plein de choses. J’ai commencé ma carrière comme intérimaire. Cela m’a permis d’aller dans différents départements. Ce qui m’a conduit à aller en Suisse. J’y suis restée 4 ans. J’étais responsable d’un service d’urgence. J’ai fait 4 mois d’humanitaire au Vietnam. Puis j’ai réintégré la métropole pour y construire ma famille. J’ai travaillé dans un service d’urgence et au bloc opératoire et au bloc opératoire. Puis nous sommes partis à la Réunion. J’ai enseigné un an avant de prendre un poste d’infirmière libérale. Puis retour en métropole pour poste en centre de soins municipal. J’ai vécu mon métier dans le soin à l’autre, la bienveillance, dans l’écoute, dans l’accompagnement, sans jugements. J’ai donné beaucoup et ce que je vis aujourd’hui est maltraitant. J’ai beaucoup donné, sans reconnaissances, actuellement. On nous dit : faites un effort pour la collectivité, Je l’ai fait pendant 36 ans, l’effort !! Et ce n’est pas assez ! Et maintenant quand j’ai besoin, on me met à pied, sans documents officiels, sur les allégations d’un ministre de la Santé qui décide arbitrairement. Avant 2020, j’avais des conditions de travail agréables, pas de week-end, c’était la première fois de ma carrière, avec des horaires corrects. En mars 2020, je n’ai pas été confiné. J’ai eu les patients au téléphone au centre, pour de la régulation, de l’accompagnement. Nous avons continué à nous occuper de nos patients. Nous avons repris les soins, avant le re démarrage des consultations médicales. J’ai fait également du secrétariat. Nous ne nous sommes pas arrêtées. Dans le centre médical, nous avons construit une unité Covid, avec les moyens du bord. Il n’y avait pas de tests, peu de matériels avec des gens malades qui toussaient comme décrit à la télévision. Nous avons pu les faire entrer par une autre entrée. Nous avons fait les choses bien. J’avais installé un SAS pour que les praticiens puissent se déshabiller. Je me suis appuyée sur mon expérience de libérale et d’infirmière de bloc opératoire pour gérer la situation. On s’est donné de la peine avec ma collègue. Nous avons récupéré du matériel du responsable du comité d’hygiène et sécurité de la ville. Des patients nous ont apporté également des masques : le stock d’une entreprise, des masques de l’épidémie H1N1 restés dans des placards. Nous avons répondu présentes à toutes les missions citoyennes demandées par la mairie, tester les personnels dans les écoles, crèches, personnels municipaux… Nous avons mis en place les tests rapides d’orientation diagnostic pour les libéraux de la ville. Cela nous a pris beaucoup de temps et ils ne sont pas venus. Nous avons testé les personnes âgées dans une des résidences de soins de la ville. Nous avons fait 4 campagnes de tests en 18 mois. Nous avons dégagé du temps infirmier pour répondre à la demande de tests des citoyens. Nous avons organisé les campagnes de vaccination pour les personnes âgées et fragiles avec le dispositif « allez vers ». Les citoyens ont pu venir se faire vacciner. Nous sommes allés renforcer le centre de vaccination de la ville d’à côté, en binôme médecin/infirmier. Nous assurions avec beaucoup d’efficacité même si nous étions épuisées. À l’annonce du 12 juillet 2021, j’ai décidé de continuer mon travail en pensant que je passerais à travers la vaccination obligatoire. Est-ce un déni, un espoir ? Une espérance qu’ils s’arrêteraient là (ce gouvernement). Et un autre de mes espoirs était que les soignants allaient se lever d’un bloc contre ça. Ils ont tout avalé. Jusqu’au 14 septembre, j’ai cru qu’ils ne me mettraient pas à pied et qu’ils auraient besoin de moi. Jusqu’au bout, j’y ai cru. Le 15 septembre, nous sommes allées faire cette manifestation autour du ministère de la Santé à Paris. Cette chaîne humaine avec les d’autres soignants suspendus, pour me faire du bien et sentir que je n’étais pas seule, même si nous restions minoritaires. On m’a mis à pied. J’ai réalisé pendant les 4 premières semaines que j’étais à bout, limite déprimée. J’avais pris 3 mois de lithium en oligo-éléments pour supporter l’ambiance. C’est quand j’ai lâché sur le problème financier que je suis tombée malade du Covid. C’était à la date anniversaire de ma mise à pied. J’ai été très malade. J’ai eu 5 semaines d’arrêt de travail dont 3 semaines difficiles. Et là, on relativise tout. On se rend compte des priorités. Cela ne me fait pas dévier de mon choix. Je mets les choses en phase. À mademande, j’ai repris le travail pour qu’on me remette à la porte au bout de 4 mois, toujours sur les allégations de Mr Véran. À mon retour, l’attitude a été extrêmement désagréable. C’était implicite. Je suis persuadée qu’ils ne sont pas conscients de ce qu’ils font ou disent. On les renvoie dans leur peur, dans quelque chose de difficile pour eux. Un médecin m’a demandé qui j’étais moi pour aller à l’encontre des scientifiques. Je suis Moi, uniquement moi, et rien d’autre que moi. Quand tu dis à ce brave homme que la lune a des effets sur les gens, il répond, ce n’est pas prouvé scientifiquement ! Je suis donc retournée travailler, car j’avais un certificat de rétablissement et que je voulais y retourner. Je savais qu’après les 6 mois de ce certificat, je serais de nouveau mise à pied et j’avais décidé de quitter définitivement ce lieu. Cette période de 6 mois devait me permettre de transmettre mes connaissances du centre à ma jeune collègue. Elle a très vite diminué cette période ! Elle est passée à 4 mois sans préavis. Je l’ai su le mercredi pour devoir partir le vendredi ! Quel choc, quelle violence. Pas plus de temps pour se retourner ! J’étais prête psychologiquement pour le mois d’avril, pas pour le mois de février. C’est pour

Témoignage d’une animatrice en EHPAD

Témoignage d’une animatriceen EHPAD Région Bourgogne Franche Comté Mission Flash…Toujours suspendus! Animatrice en EHPADRégion Bourgogne Franche Comté Les cagnottes Série témoignage 78 Suite à la conférence de presse du 11 juillet. J’ai été animatrice durant le covid. J’ai connu la détresse des résidents enfermés dans leur chambre. La détresse des familles. Les pleurs durant les visios. J’ai connu les remplacements des collègues malades. J’ai fabriqué des masques, blouses quand nous n’avions pas de protection. J’ai connu ma propre détresse lorsqu’il a fallu prendre la décision de se faire injecter. Pour info mon frère handicapé suite à une vaccination. J’ai connu les griefs des collègues, des proches. Je n’ai pas cédé au chantage. Je suis partie sans dire au revoir à mes résidents pour certains je les connaissais depuis plus de 20 ans. La détresse, le stress du comment vivre. À 56 ans et à 1 an de la retraite. Tenez-vous informé de nos publications inscrivez-vous à notre newsletter INSCRIPTION Votre inscription est enregistrée Oups! un problème est survenu PécédentSuivant

Témoignage d’un technicien de la CPAM

Témoignage d’untechniciende la CPAM Région Bourgogne Franche Comté Mission Flash…Toujours suspendus! Témoignage d’untechnicien de la CPAMRégion Bourgogne Franche Comté Les cagnottes Série témoignage 77 Suite à la conférence de presse du 11 juillet.   Employé comme technicien au Service médical de l’Assurance Maladie, je travaille avec les médecins-conseils. Le Directeur de la Caisse Nationale a soumis l’ensemble des salariés des Direction Régionales et Locales du Service Médical à l’obligation vaccinale. Cela reste pour moi source d’incompréhension et d’injustice. Chaque échelon local est locataire des CPAM qui, elles, ne sont pas soumises à cette obligation. Nous empruntons pourtant les mêmes couloirs, les mêmes ascenseurs, le même réfectoire et chose encore plus absurde, certaines de mes collègues travaillent dans le même bureau que des employés de la CPAM. Une chose surprenante aussi est que le Directeur de la Caisse Nationale a pris le soin de ne pas soumettre les agents et médecins-conseils de la Caisse Nationale à cette obligation. Depuis le 15/09/2021 je suis comme tous les résistants et je survis au mieux en essayant de protéger ma famille. Depuis 10 mois, je fais le choix de vouloir me soigner comme je le souhaite. Un choix rendu difficile par une société qui ne prend plus en compte le libre arbitre de chacun et où tout est fait pour que l’on en soit rejeté.  Tenez-vous informé de nos publications inscrivez-vous à notre newsletter INSCRIPTION Votre inscription est enregistrée Oups! un problème est survenu PécédentSuivant

Témoignage d’un agent administratif

Témoignage d’un Agent administratif Drôme 26 1an est passé…oujours suspendus! Agent administratifDrôme 26 Les cagnottes Série témoignage 76 Suite à la conférence de presse du 11 juillet.  Je suis agent administratif , à 100% syndicat. j’ ai été suspendue 2 fois et empçechée d’exercer même dans le cadre de la défense des employé.   Tenez-vous informé de nos publications inscrivez-vous à notre newsletter INSCRIPTION Votre inscription est enregistrée Oups! un problème est survenu Laisser un commentaire Annuler la réponse Connecté en tant que Petit grain de sable. Déconnexion ? Les champs obligatoires sont indiqués avec * Message* Pécédent

un anniversaire dont on se passerait bien: 1 an de suspension

un anniversaire dont on se passerait bien: 1 an de suspension Recceuil de + de 260 témoignages Marius JACOB a recolté les témoignages de pompiers et de soignants…merci à tous de partager un max sur vos réseaux , par mail…il faut que cette vidéo devienne virale. Marius JACOB a recolté + de 260 témoignages de pompiers et de soignants qui refusent la loi du 5 août 2021 Les cagnottes Série témoignage 41 #reintegrezles #reintegreznosheros #abandondessanctions 📌Pour visionner l’hommage de « Yoyo » aux suspendu(e)s c’est ici : En 2020, un mal qui n’a pas donné son nom a sévèrement touché notre population Ils sont intervenus sans savoir ce qu’ils risquaient, sans protections Vous les avez applaudis depuis vos balcons… Le 15 septembre 2021, le gouvernement leur a interdit d’exercer, vous privant d’un système de soins de qualité. Brutalement, des milliers de personnels de santé et de pompiers ont été suspendus sans revenus ni aide sociale Un an plus tard, rien n’a changé Ce gouvernement les a exclus, humiliés, salis, et pire, pour certains d’entre eux, il les a détruits ! https://crowdbunker.com/v/yCRjSMQhwj Le Collectif Santé est heureux de partager avec vous ce nouveau témoignage de professionnels suspendus, mis au ban de la société en septembre 2021 et désormais presque oubliés… Leur tord ? Avoir fait valoir leur droit à « l’inviolabilité du corps humain » (Code civil), au « consentement libre et éclairé » (Loi Kouchner), et au respect des « procédures d’expérimentation médicales sur l’être humain » (code de santé publique, convention d’Oviedo, code de Nuremberg). Leur punition ? Aucun revenu du jour au lendemain, l’inversion accusatoire les pointant comme « égoïstes » et « irresponsables », l’oubli intentionnellement orchestré par le cartel médiatico-politique. Mais ne nous y trompons pas, les questions soulevées par ces résistants sont les bonnes et ne resteront pas indéfiniment sans réponse. Le temps qui passe semblent les condamner, mais en réalité, le temps est toujours du côté de la vérité ! Soutenons-les en diffusant largement leur témoignage, à l’heure où certains députés et sénateurs réclament enfin leur réintégration. OBJECTIF DE DEMAIN 15 SEPTEMBRE 2022 Inonder les réseaux : -De ces vidéos -De vos textes ressentis anniversaire -Ou vous vidéos

Témoignage d’une aide soignante

Témoignage d’une aide soignante Moselle 57 Mission Flash…Toujours suspendus! Aide soignante Moselle 57 Les cagnottes Série témoignage 75 Suite à la conférence de presse du 11 juillet.  Comme vous pouvez vous en doutez, je vous écris car comme beaucoup de collègues je suis aide-soignante suspendue depuis le 15 septembre 2021 pour avoir refusé « l’injection expérimental ». Ma vie s’est mise en suspens à partir de ce moment-là, j’étais en mode pause jusqu’à fin avril 2022. Pas le moral, plus envie de rien. De plus je suis suspendue alors que certains de mes collègues n’ont plus de passe valide et eux continuent de travailler. Tous les mois je reçois un bulletin de salaire dans le négatif qui au dire de mon RH « se réglera s’il y a réintégration ou autre… 🙄 » . Nous étions 2 suspendues dans mon établissement mais il n’y a plus que moi car ma collègue ne supportait plus cette situation. Je ne me sens pas capable de me battre seule de plus je n’y connais rien en lois… Je pense que je ne suis pas la seule dans ce cas mais ce n’est pas facile. J’ai la chance d’avoir ma famille et mes amis qui me soutiennent depuis tout ce temps. Je ne sais toujours pas ce que je pourrais faire si je ne pouvais plus exercer en tant qu’aide soignante. Je vous remercie de prendre en compte nos témoignages, merci de vous battre pour nous et à nos côtés.