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Petit grain de sable

Témoignage d’un chirurgien dentise

Témoignage d’un chirurgien dentiste Meurthe et Moselle 54 Mission Flash…Toujours suspendus! Chirurgien dentisteMeuthe et Moselle 54 Les cagnottes Série témoignage 71 Suite à la conférence de presse du 11 juillet.  Après des sacrifices durant huit années j’ai obtenu mon diplôme de docteur en chirurgie dentaire, et celui de maître de science biologique et médicale. Ce préambule sert à vous expliquer, la chance qui m’a été donnée d’avoir accès à des connaissances médicales poussées. J’ai donc exercé ma profession pendant plus de 15 ans, dont 11 dans mon propre cabinet, créé de toutes pièces et géré complètement seul pour tout son fonctionnement. J’ai expliqué dès le début à tous mes patients le risque potentiel des injections, ne serait-ce que de par leur technologie ADN et ARN et du risque d’intégration à leur code génétique, risque « offrant », en raccourci, 3 possibilités : 1- rien ne se passe, 2- on y gagne 3 – on y perd Passant déjà pour un original à leurs yeux, et ce malgré le fait d’avoir gagné leur confiance par la qualité de mon travail, ils ont, dans leur immense majorité, opté pour les injections. Bien sûr qu’est-ce qu’un simple dentiste peut y connaître face à toutes ces stars de télévision… Non content de bouillir du risque immense que l’on faisait courir à l’humanité, je voyais bien le nœud coulant se rapprocher pour moi. Las, et en désespoir de cause, ne trouvant pas d’autre façon plus criante de faire comprendre à mes patients le risque qu’ils encouraient j’ai choisi de sacrifier mon confort de vie et mes possessions pour leur ouvrir les yeux, en vain… J’ai donc subi la date fatidique du 15 septembre 2021. Crève-cœur, rage, désespoir, abattement, colère… Il n’y a pas assez de mots qui me viennent. Bref… J’ai survécu mentalement en essayant de me rendre utile à mon foyer. Chance dans mon malheur j’avais soldé mon emprunt professionnel, malheureusement pas l’emprunt personnel, contracté à proportion de mes anciens revenus. J’ai patienté 9 longs mois sans aucune ressource, vivant des noisettes, que j’avais eu la présence d’esprit d’économiser. J’aurai pu y laisser mon couple, car si j’ai accepté l’idée de perdre tous mes biens matériels, ce n’est pas le cas de mon épouse (soignante dans un autre pays), elle s’apprêtait à se faire piquer pour les conserver. Et la seule solution que j’avais trouvée pour l’en empêcher était le divorce, puisque la maison aurait été vendue, sans bien à payer plus de raison de se piquer. Fort heureusement cela lui a permis de tenir suffisamment pour ne pas y passer, le temps que l’orage se calme dans ce pays étranger.   J’ai ensuite mené différentes actions ici et là. J’ai manifesté pendant des mois, jusqu’à ce qu’un jour de mars, en fin de manifestation, j’aie eu l’envie de tuer tous ceux qui m’entouraient hé oui tant leur indifférence et leur stupidité me révulsaient. Ce jour-là j’ai compris qu’il me fallait m’éloigner de mon espèce. Comble de l’ironie c’est le jour où j’ai contracté le covid (pour la 7è ou 8è fois depuis 2020), ce qui m’a permis d’obtenir un certificat de rétablissement (mon épouse ayant insisté pour que je fasse un test antigénique. Ce certificat, je me suis refusé à utiliser, hors de question de retourner me prostituer 4 mois pour l’état et des ingrats qui ne le méritent pas. J’ai ensuite espéré, sans trop y croire, que les moutons changeraient la donne aux élections… 2/3 de Macron chez moi, un vrai plébiscite ! Car l’attentisme cela va bien un temps, dès le lundi matin qui a suivi cette pantomime j’ai repris ma vie en main et recherché du travail. Mais très honnêtement, si je n’ai rien contre les individus, savoir que je suis au milieu de personnes, qui m’ont regardé crever la gueule ouverte sans aucune réaction, sans aide, sans compassion et en ne pensant qu’au moment présent et leur confort immédiat, sans même songer un seul instant au précédant juridique d’iniquité qu’ils laissaient commaître, et qui retomberait inévitablement sur leurs enfants, tout cela me bouffe mentalement et physiquement, je les méprise du plus profond de mon être et comble de l’horreur, je m’y habitue, je deviens un faux cul, moi qui en ai horreur, j’ai bien peur de finir par perdre mon âme à leur contact et me haïr moi-même. Je ne sais pas combien de temps je tiendrai, à moins que je ne trouve une quelconque gymnastique psychique qui me fasse retomber sur les pattes de mes principes moraux. À mes anciens patients, de qui je n’ai reçu aucun soutien, ni message s’enquérant de ce que je devenais, je leur souhaite tout le bonheur qu’ils m’ont laissé, additionné du bonheur de leurs injections. Aux très rares autres, pour ceux-là oui, j’aurais peut-être un jour la force de reprendre, si toutefois cela était possible (a mon avis plusieurs années). Une chose est sûre, la disette a fait que je ne ferai plus d’actes gratuits (si nombreux dans mon activité avant). Si leur faute ne peut être rachetée à mes yeux, ils l’expieront aussi longtemps que cela me paraîtra juste. Je suis quelqu’un de généreux et partageur, ils partageront donc pleinement ma douleur et mon amertume. Pour leurs soins, dorénavant, puisqu’exercer m’est interdit, tout autant que de mettre un remplaçant, louer ou vendre mon cabinet, je leur souhaite bien du plaisir auprès de mes gentils et compétents confrères. Ils vont vite comprendre la différence de personne mais, c’est une bien piètre consolation, car si leurs déconvenues m’amuseront un temps, elles ne soulageront en rien mes douleurs ni ne les répareront. Vous l’avez compris comme le dit ma parodie de Sardou du paquebot France, « j’étais un soignant qu’est-ce qu’il en reste? un cœur mort définitivement ».     Tenez-vous informé de nos publications inscrivez-vous à notre newsletter INSCRIPTION Votre inscription est enregistrée Oups! un problème est survenu Laisser un commentaire Annuler la réponse Connecté en tant que Petit grain de sable. Déconnexion ? Les champs obligatoires sont indiqués avec * Message* Pécédent

Témoignage d’une assistante sociale

Témoignage d’une assistanteSOCIALE Région Parisienne Mission Flash…Toujours suspendus! Assistante socialeRégion Parisienne Les cagnottes Série témoignage 70 Suite à la conférence de presse du 11 juillet. Je suis Angélique, j’exerçais la profession d’assistante sociale du personnel de l’hôpital Pitié-Salpêtrière avant d’être suspendue le 23/09/2021 sans aucune raison médicale, ni scientifique. J’avais eu le covid en novembre 2020 et j’ai demandé à un médecin de me faire une sérologie en août 21 afin de prouver que j’étais immunisée. Je devais faire une injection pour pouvoir continuer de travailler. La sérologie a montré un taux d’anticorps 9 fois au dessus du taux minimum et sur ces résultats un médecin a établi un certificat de rétablissement faisant état d’une « immunité persistante acquise ». Malgré cela, à mon entretien avec la DRH, on m’a sorti le texte de loi qui stipule qu’il faut avoir eu le covid depuis moins de 6 mois. Personne n’a voulu entendre la notion d’immunité naturelle.   J’ai quitté sur le champs l’hôpital, complètement abasourdie par l’absurdité de cette situation. 1h après avoir quitté le bureau de la DRH, celle-ci me rappelle pour m’annoncer le décès brutal de ma collègue Nancy, 37 ans, mère de 2 enfants de 2 et 4 ans. Ma collègue avait fait ses «2 doses », dont la 2ème fin juin / début juillet 2021, malgré son manque de recul et de confiance dans cette injection. Elle est tombée malade après sa 2ème dose, elle toussait jusqu’à s’étouffer parfois quand on mangeait ensemble le midi. Personne n’a fait le lien avec son injection à part moi. Je ne l’ai pas vu pendant 1 mois pendant les vacances d’été et début septembre, je l’ai trouvé différente, elle avait un comportement plus agressif qu’avant. Elle se plaignait de douleurs dans le ventre. Elle m’a confié une semaine avant son décès son inquiétude par rapport aux injections car elle sentait que ce n’était pas bon pour son corps. Elle est décédée d’une embolie pulmonaire qui a entraîné un arrêt cardiaque (rapport autopsie) dans la nuit qui a précédé ma suspension. Le rapport d’autopsie a conclu que sa mort était inexpliquée.   J’ai mis 2 mois avant de pouvoir réagir à cette sidération. J’ai intégré le collectif réinfocovid et le groupe soutien soignants où j’ai pu bénéficier gratuitement des conseils de 2 avocates qui se battent à nos côtés depuis le début : Maud MARIAN et Diane PROTAT. J’ai d’ailleurs enclenché un recours  qui est toujours en coursau tribunal administratif grâce à Maud Marian qui est toujours en cours. J’ai insisté auprès de la CAF afin de pouvoir accéder à mes droits au RSA. J’en suis bénéficiaire depuis décembre 2021 et j’ai trouvé un job en intérim auprès d’une boite d’étude de marché, ce qui m’a permis de survivre et d’assumer mes charges.   J’ai également saisi la défenseure des droits de Paris qui m’a affirmé que je n’étais victime d’aucune discrimination au regard de ma suspension.   Aujourd’hui, j’ai ouvert ma microentreprise et je propose mes services de conseil et d’accompagnement social aux salariés de boites privé. C’est tout nouveau et l’activité met du temps à démarrer. Je réfléchi également à une reconversion professionnelle. Je suis membre de l’association « porteurs d’espérance », créée pour venir en aide aux personnes en difficultés en lien avec le syndicat liberté santé, je m’occupe des dossiers d’aide financière pour aider les personnes suspendues.   J’ai fait de belles rencontres durant toute cette période et je suis ravie de rencontrer des personnes de divers collectifs de tout la France car nous sommes nombreux à avoir dit non et c’est réconfortant. Tenez-vous informé de nos publications inscrivez-vous à notre newsletter INSCRIPTION Votre inscription est enregistrée Oups! un problème est survenu Laisser un commentaire Annuler la réponse Connecté en tant que Petit grain de sable. Déconnexion ? Les champs obligatoires sont indiqués avec * Message* Pécédent

Témoignage d’une infirmière

Témoignage d’une infirmière Territoire de Belfort 90 Mission Flash…Toujours suspendus! InfirmièreTerritoire de Belfort 90 Les cagnottes Série témoignage 69 Suite à la conférence de presse du 11 juillet.  Je m’appelle Marie-Line, j’ai 39 ans, je suis mariée, j’ai deux enfants. Je suis infirmière diplômée d’état depuis 13 ans, dans le Territoire de Belfort. Interdite d’exercice depuis le 15 octobre 2021 par l’ARS de ma région. J’étais infirmière libérale dans un groupe de 6 personnes. J’ai continué à travailler après l’annonce de la pandémie, sans savoir vraiment ce qui se passait, sans protections, moi aussi. J’avais peur mais il fallait y aller, ça faisait partie de mon métier et nous nous devions d’être auprès de nos patients; les gens nous applaudissaient, le président nous remerciait sans cesse, les artistes chantaient pour nous je trouvais ça ridicule, surjoué. Aujourd’hui, on n’entend plus personne… Quand ils ont commencé à parler de « vaccin », le seul et l’unique pour sauver l’humanité qui survivait au covid à 99 %, je me suis méfiée. Ils évinçaient tous les médecins, professeurs et spécialistes qui proposaient des traitements, ça m’a paru bizarre ; à la TV il n’y avait aucun débat contradictoire, c’était : « le vaccin sinon rien ! ».  Alors j’ai commencé à faire mes propres recherches, j’ai écouté ce qu’avaient à dire les professeurs qui n’étaient pas invités sur les plateaux de télé, ne serait-ce que pour pouvoir répondre à mes patients qui me poseraient sûrement des questions à ce sujet.  J’ai vite compris qu’il ne s’agissait pas d’un vaccin en réalité et que les effets secondaires peuvent être graves allant jusqu’au décès.  Et je voyais la propagande gouvernementale se faisant de plus en plus oppressante, je voyais l’étau se resserrer. 1 dose, 2 doses, pass sanitaire, passe vaccinal, c’était atroce.  Est arrivée l’obligation vaccinale avec la loi du 5 août 2021, pour moi c’était non, quoi qu’il arrive. Deux de mes collègues m’ont soutenu dans ma démarche, elles ne comprenaient pas la situation absurde dans laquelle nous nous trouvions ; avec les autres, la situation s’est vite tendue, chacune campant sur ses positions, j’ai senti que je n’étais plus la bienvenue car « non-vaccinée », mais je n’ai pas changé d’avis pour autant, pour moi, c’était de la discrimination pure et simple.  On ne se fait pas injecter un produit, pour faire plaisir à son patron, à ses collègues ou à ses patients, ou pour boire un café en terrasse ou pratiquer son sport favori, je ne suis pas adepte du suicide collectif, désolée. Je faisais des tests tous les 3 jours et c’était suffisant, je ne mettais personne en danger. J’ai refusé cette injection pour plusieurs raisons : – Parce que mon corps m’appartient et que j’ai le droit à la préservation de mon intégrité physique si je le veux et parce que je fais confiance à mon système immunitaire. Qui sont tous ces gens pour vouloir décider à ma place et me dire ce que je dois faire de mon corps et de ma vie ? – parce qu’il s’agit en réalité de substances génétiques injectables et non de vaccins, des produits expérimentaux en période d’essai clinique jusqu’en 2023/2024, et je refuse d’être un cobaye. – parce que le consentement libre et éclairé a été extorqué et piétiné et le secret médical oublié.  La loi dit que le consentement ne doit pas être obtenu sous la contrainte, or, ils n’ont fait que nous contraindre depuis le début, en nous masquant, en fermant les écoles, en nous interdisant de nous déplacer, en nous confinant, en nous interdisant de travailler, d’aller au restaurant, au cinéma ou à l’hôpital sans pass. – parce qu’ils ont interdit aux médecins de soigner librement leurs patients et de s’exprimer. – parce qu’il existe des traitements qu’ils ont interdits et cachés à la population. – parce que les effets secondaires explosent et que ceux-là aussi sont cachés sous le tapis. – parce que je n’ai aucune confiance dans les hommes politiques, ni dans les firmes pharmaceutiques qui financent les médecins, les journaux, les études scientifiques, ni dans les médias grand public. Ce qui m’attriste le plus est que nous représentons un corps de métiers tournés vers l’humain, nous ne jugeons personne, ne discriminons personne et quand j’ai ressenti une telle inhumanité, le mépris, le rejet, les insultes que toutes ces personnes ont eu envers nous parce que nous n’étions pas dans le sens du vent, je n’ai pas compris. C’était très violent. Quand le courrier de l’ARS est arrivé j’ai eu l’impression d’avoir commis un crime impardonnable. Je ressens de la colère et un profond sentiment d’injustice, d’autant plus qu’on sait aujourd’hui que cette injection n’empêche ni la transmission, ni la contamination et que des soignants positifs au covid vont travailler auprès de personnes âgées et de malades, que d’autres ont refusé la 3e dose et sont toujours en poste faute de personnel. Où sont la médecine, la santé et la science dans tout ça ? Ils ont aussi injecté ce produit à des femmes enceintes et des enfants, et ça, c’est inacceptable. Aujourd’hui, je suis en reconversion professionnelle. J’ai trouvé un travail dans une grande surface, ce n’est pas facile mais j’assume. Je préfère cela à l’injection.  Et je rencontre des personnes formidables par la même occasion.  Je paye toujours les charges liées à mon ancienne activité alors que j’ai perdu plus de la moitié de mon salaire et que je n’ai pas revendu ma patientèle à ce jour. Ils ont oublié dans cette histoire que je ne suis pas juste une infirmière ; je suis aussi une maman, une épouse, une fille, une sœur, une femme et surtout un être humain libre et autonome dans ses choix, et je le restera.    Tenez-vous informé de nos publications inscrivez-vous à notre newsletter INSCRIPTION Votre inscription est enregistrée Oups! un problème est survenu Laisser un commentaire Annuler la réponse Connecté en tant que Petit grain de sable. Déconnexion ? Les champs obligatoires sont indiqués avec * Message* Pécédent

Témoignage d’une aide médico-psychologique

Témoignage d’une aidemédico-psychologique Lot 17 Mission Flash…Toujours suspendus! Aide médico-psychologiqueLot 17 Les cagnottes Série témoignage 68 Suite à la conférence de presse du 11 juillet. Je m’appelle Alexandra, j’étais aide Médico-psychologique depuis 26 ans et testée négative depuis le début de la pandémie car je m’isole, je fais attention, je prends mes précautions et surtout, je prends mes responsabilités.  En amont je voudrais dire déjà que je dénonce depuis toutes ces années la maltraitance souvent dûe au manque évident d’effectif et de personnel formé à ce métier, surtout dans les EHPAD, maisons de etraite, sans compter la fermeture de lits de réa qui a été multiplié par 2 aujourd’hui, le manque de médecins et de spécialistes sur notre territoire…  Nous savons tous que le Covid était en France depuis l’automne 2019 et aucune mesure sensée n’a été prise par les gouvernements depuis ce moment là, puisque :  – Pas de masque sur le territoire, le manque de matériel et de personnel alors que des concerts et spectacles continuaient d’être organisés !!! –  Nous avons tous passé Noël en famille, fêté l’année 2020 et continué à vivre comme si de rien n’était, jusqu’en mars 2020 où l’heure du 1er confinement est arrivée.  -Toujours pas de fermeture des frontières, les étrangers peuvent entrer et sortir comme ils veulent depuis le début de la pandémie ! Mais nous, on nous contraint depuis 2 ans…  -On nous confine pour nous dé-confiner et re-confiner, on porte le masque puis on le porte plus etc etc… J’ai donc connu la 1ère vague du Covid de février à mai 2020 ou je travaillais dans une EHPAD avec 40 résidents. Alors oui, tous nos patients ont attrapé le Covid, mais nos patients décédés dans les EHPAD ne sont pas morts du Covid ! Sur 40 résidents (dont des résidents de 96 ans), seulement 2 sont décédés du syndrome de glissement. C’est à dire que malgré toute notre bonne volonté, derrière nos camouflages, les résidents étaient cloisonnés dans leur chambre entre 4 murs, isolés et sans contact avec leur famille, ils ne mangeaient plus et se sont laissés mourir. Et cela a été le cas pour la 2ème, la 3ème, la 4 ème vague invisible et maintenant la 5 ème… J’insiste sur le fait que l’isolement tue. Puis la suite d’informations et d’incohérences… On apprend que le vaccin tue aussi: Environ plus de 26 000 décès en Europe en Juillet 2021, sans compter les millions d’effets indésirables ( Myocardites, stérilité, cancers…). Au moment où la moitié de la population Française est vaccinée, le 5 août 2021, M. Véran et ses services commencent à s’inquiéter de l’efficacité réelle des vaccins, et une grande enquête est lancée partout en France pour mesurer l’ampleur des  »échecs vaccinaux », et particulièrement des échecs graves, débouchant sur le décès des patients vaccinés, mais contaminés par le Covid. Où sont les vrais résultats ? Oui certaines personnes fragiles dans les hôpitaux (âgées, obèses et /ou immunodéprimées, souffrant de maladies chroniques, cancer) sont décédées, mais dû aux complications liées au Covid 19. Et c’est seulement ces personnes là qu’il fallait vacciner ! Non pas les enfants et les personnes en bonne santé qui ont un bon système immunitaire !!! Une décharge avait été mise en place au début de la vaccination où il était bien spécifié que l’infection du Covid restait totalement bénigne, notamment chez les enfants, les jeunes et personnes de moins de 60 ans en bonne santé. Le taux de mortalité n’étant que 0,04%, selon les statistiques officielles. Une pandémie dure 3 ans, il suffit juste de se protéger des postillons et se laver les mains au savon le plus souvent possible. Alors pourquoi vouloir TOUS NOUS vacciner ??? Il était dûment écrit sur la décharge, avant l’injection qui est toujours de nature expérimentale, que le gouvernement et les autorités sanitaires rejetaient toute responsabilité, la vaccination étant assimilée à un acte volontaire, non obligatoire, pour lequel le patient assume toujours l’entière responsabilité. En cas de dommages corporels graves, d’invalidité ou de décès, le patient ne peut pas forcément prétendre à une indemnité, ni de son assurance médicale, ni de son assurance vie ! Après ça été plus simple, il n’y a plus de décharge à signer. Comme ça, si il vous arrive quoi que ce soit, on l’a tous dans le baba ! Pourquoi la prise de sang afin de connaître votre taux d’anticorps n’a pas été faite systématiquement avant l’injection, afin de savoir si vous deviez vous faire injecter une dose ou 2 doses, ou si vous aviez déjà eu le Covid ? Que fait-on du Serment d’Hippocrate et du code de Nuremberg ? Maintenant c’est quand nous arrivons à nous en sortir (entre février et juin 2021) que de nouveaux variants (plus contagieux mais moins graves, car ce ne sont que les symptômes d’un rhume) arrivent et que le gouvernementré envoie les gens en vacances et ouvre les discothèques le 1er juillet 2021 ??? Puis obliger le personnel soignant, hier héros aujourd’huistigmatisé, à se faire injecter un produit qui : -n’est toujours qu’en phase de test et ne sera  »homologué » selon les sources des laboratoires dans le monde qu’en 2022 voir 2023. -Une injection qui contient un nombre considérable de produits, SRAS, Aluminium, protéine animale, des métaux lourds, du graphène, etc… et qui va forcément détruire notre système immunitaire !!! Ce que les gouvernements veulent faire ? Nous faire peur et ils y arrivent. A-t-on parlé des suicides et des problèmes psychologiques qu’ont rencontrés les gens et surtout nos enfants ?!?! Non Avez-vous entendu parlé du scandale des pots de vins de Big Pharma en Australie ou 6 fonctionnaires et le Premier ministre ont été corrompus ? Non On suspend des soignants en pleine pandémie et on recrute des vigiles pour contrôler votre Pass. Les députés et détenus sont-ils vaccinés ? Non Le secret médical est bafoué, les témoignages de personnes travaillant aux pompes funèbres sont alarmants, ainsi que des parents qui ont perdu leur enfants après l’injection… La vérité est censurée. Ma situation ? Au bout de 26 ans de carrière et de bons et loyaux services, je suis suspendue sans salaire au 15 Septembre ( alors que je suis en congés) parce que

Suspensions: Pompiers soignants, bientôt 1 an

Suspensions: Pompiers, Soignants Bientôt 1 an Merci de partager un maximum Soignants et pompiers suspendus suite à l’obligation vaccinale du 15 septembre 2021 regroupement des soignants et pompiers suspendus Merci de PARTAGER un maximum sur les réseaux, si vous laissez un commentaire, c’est avec plaisir que nous le lirons. Vous pouvez rejoindre le groupe FB « regroupement des soignants et pompiers suspendus » Signé : Les pompiers suspendus. Le 15 septembre 2022, cela fera 1an que les pompiers et soignants non « vaccinés » sont suspendus, sans salaires, laissés de côté, alors que nos hôpitaux débordent et que nos forêts brûlent… Voici l’intégralité du discours : A nos dirigeants, Mais surtout à notre président, Regardez-nous, regardez chacun d’entre nous Nous sommes des hommes et des femmes de valeur, nous avons mis notre vie au service du bien commun, de la France et des français. Nous sommes des hommes et des femmes d’honneur, mais nous ne sommes pas vos valets ! Dans un de vos discours vous nous qualifiez d’irresponsables et d’égoïstes. Pensez-vous que les femmes et les hommes présents ici, interviennent sur des sinistres en étant irresponsables ?  Pensez-vous que les femmes et les hommes présents ici sont égoïstes lorsqu’ils quittent précipitamment leurs familles au beau milieu de la nuit pour venir en aide à la population ? Monsieur le Président, par l’obligation vaccinale que vous avez mise en place, sans vous soucier si vous alliez provoquer la ruine de nos familles, vous avez déchirés nos cœurs ! Mais si c’est là votre manière de diriger la France… Aujourd’hui, 21 sapeurs-pompiers en tant que gens responsables vont déposer leurs casques symbole de leur suspension. Privés de leur passion, leur raison d’être, leur vocation à sauver au péril de leur vie ! Mesdames et messieurs les sapeurs-pompiers, A vous ! Et vive la France ! Tenez-vous informé de nos publications inscrivez-vous à notre newsletter INSCRIPTION Votre inscription est enregistrée Oups! un problème est survenu Laisser un commentaire Annuler la réponse Connecté en tant que Petit grain de sable. Déconnexion ? Les champs obligatoires sont indiqués avec * Message* Pécédent Conférence de presse le 11 juillet à Paris affiche et programme la conférence sera retransmise en live Si vous aussi vous souhaitez témoigner de votre situation (suspendu, arrêt maladie, sans solde, démission…) envoyez-nous une capsule vidéo de 2 à 3 min que nous publirons sur notre page dédiée » témoignages de soignants suspendus ». Tenez-vous informé de nos publications inscrivez-vous à notre newsletter INSCRIPTION Votre inscription est enregistrée Oups! un problème est survenu Laisser un commentaire Annuler la réponse Connecté en tant que Petit grain de sable. Déconnexion ? Les champs obligatoires sont indiqués avec * Message* Pécédent

Témoignage d’une soignante

Témoignage d’une soignante Région Bourgogne Rranche Conté Mission Flash…Toujours suspendus! SoignanteRégion Bourgogne Rranche Conté Les cagnottes Série témoignage 67 Suite à la conférence de presse du 11 juillet.  Cette loi sur l’obligation vaccinale a chamboulé toute ma vie: Me retrouver seule sans revenus du jour au lendemain, avec une perte totale de projection vers l’avenir. Les associations de soutien au personnel suspendu m’ont permis de survivre dans ce contexte de crise. J’attends avec beaucoup d’espoir que cette loi soit abrogée afin de pouvoir continuer cette profession qui m’apporte tant. Tenez-vous informé de nos publications inscrivez-vous à notre newsletter INSCRIPTION Votre inscription est enregistrée Oups! un problème est survenu PécédentSuivant

Témoignage d’un aide soignant

Témoignage d’un aide soignant Isère 38 Mission Flash…Toujours suspendus! Aide soignanteIsère 38 Les cagnottes Série témoignage 66 Suite à la conférence de presse du 11 juillet.  Lorsque je suis entré à l’Hôpital, c’était une découverte pour moi.  Je n’ai jamais été hospitalisé. J’avais cette vision candide et naïve que beaucoup m’ont montrée avoir. Les Hospitaliers sont courageux, ils sont bienveillants et ce sont des professionnels aguerris qui connaissent leur métier sur le bout des doigts. Car comme il est question de l’humain, il n’existe parmi ces professionnels que des personnes irréprochables qui prennent soin de l’autre. Plusieurs années ont passé et j’ai découvert que celles et ceux qui travaillaient sur le terrain étaient, certes des êtres humains, mais surtout que le problème ne venait pas d’eux mais de l’institution, la direction. Comment peut-on amener cet établissement d’utilité publique à devenir une usine à fabriquer des actes de soins ? Pourquoi ? Et comment nous qui travaillons et donnons du cœur pouvons-nous accepter de subir de telles contraintes ? Le monde change et avec lui la conscience de ce qu’est le soin. Hippocrate le définissait comme un accompagnement de la personne dans les épreuves qu’elle vivait, un soutien dans la souffrance qu’elle ressentait, une béquille pour retrouver la capacité de marcher. De nos jours ce n’est pas ce que l’on constate. Alors que s’est-il passé ? Comment accéder à cet état de personnel soignant lorsque toutes les règles et le cadre nous mènent à minimiser notre impact humain et effectuer nos actes dans la précipitation ? Des mouvements ont eu lieu avant l’épidémie Covid pour alerter que les Urgences ne pourraient pas permettre de gérer un tel afflux de personnes souffrantes. Des manifestations, des communiqués de presse, des interviews, des chansons, des événements festifs. Tout le monde en a entendu parler. Le gouvernement a répondu à cet appel en offrant une prime… Comment voulez-vous qu’une prime permette de gérer un afflux trop important ? Soyons sérieux ! D’ailleurs d’où vient cet afflux ? Pourquoi dans notre pays avons-nous autant de passage à l’hôpital ? Pourquoi la question ne se pose-t-elle pas au sein du gouvernement et sur les plateaux télévision ? Est-ce normal d’avoir une population aussi malade et souffrante dans un pays qui se dit aussi avancée, dans une époque qui se dit aussi moderne et intelligente ? Par la suite, ce mouvement contestataire s’est vu muselé, mis en sourdine, ignoré par le biais d’un confinement, d’une déclaration de guerre antivirus, d’un climat de peur et d’isolement social, qui se terminera par l’obligation de se faire injecter un produit inconnu et d’avoir des papiers en règle. Ilfallait faire aveuglément confiance et bien se tenir sous peine d’être mis de côté, montré du doigt,jugé, calomnier, rejeté. Bien évidemment le nombre d’entrées a diminué pendant les confinements. Cependant il a repris de plus belle dès la libération des domiciles et les règles associées à la lutte contre le virus ont rendu la tâche des professionnels de la santé plus ardue. Le comble c’est que des lits ont continué à être fermés et qu’un grand nombre d’employés de la santé et du social ont été suspendus aux portiques des établissements. Suspendus par une corde. On ne sait pas quoi faire d’eux. On les laisse là, suspendus devant les établissements. On ne peut pas les réintégrer mais on ne peut pas les virer non plus. Alors on attend et on les laisse en suspens… On ne peut pas leur dire de revenir car ils n’ont pas obéi. Ce sont des mauvais élèves. Nous n’allons quand même pas payer des gens qui travaillent bien et dont nous aurions besoin mais qui n’obéissent pas. Et pour couronner le tout ils font des appels d’offres en masse car il en manque beaucoup trop depuis que toute cette maltraitance a commencé. Je suis aide soignant suspendu 2 fois car le fait de tomber malade m’a donné le droit de retravailler. Je veux accomplir cette mission du “prendre soin”. J’en ai les capacités, la formation et surtout l’envie ! Je suis indigné par le fait que la santé physique et mentale de nos concitoyens soit maltraitée et que l’on ne prenne pas plus soin de nous. Que faut-il que je fasse pour avoir le droit d’accompagner mes concitoyens malades et souffrants? – Que je me fasse injecter un produit dont nous découvrons de plus en plus qu’il est dangereux pour la santé ? Que je risque ma propre santé pour celle des autres ? – Que je cherche à tomber malade pour avoir le droit de prendre soin de vous ? Est-on tombé sur la tête ? – Que j’obtienne un faux QRCODE et ce dans le bafouement le plus total de mes valeurs d’intégrité, d’honnêteté et de sincérité ? Que dois-je faire pour qu’enfin nous puissions avoir un système de santé viable qui mette les moyens au service de l’humain et non l’humain au service des moyens ? Cela fait 2 années pendant lesquelles des hommes, des femmes et des enfants développent des symptômes qui gâchent leur vie. D’autres meurent subitement, violemment, inexplicablement… 10 mois qu’on atteint un paroxysme de dégâts aussi bien médicaux que sociaux en laissant pourrir la situation et en perdant de plus en plus de personnes investies et concernées. Je suis suspendu entre avoir une vie normale et passer mes journées à me demander quel est notre avenir, avoir une vie sociale et passer mes journées à comprendre ce que je pourrais faire pour que l’on se réveille de ce cauchemar, avoir une vie aimable et passer mes journées dans l’incompréhension de notre mutisme. Je suis triste de constater que nous subissons la maltraitance, en colère de constater que nous sommes capables de l’accepter, ébahi par toutes ces personnes qui font bouger les choses. Inspiré par la vitesse à laquelle les gens se connectent. J’ai été mis à l’écart. Je suis au-dessus de la porte d’entrée de votre hôpital. Levez les yeux vous me verrez. Je vous souris car j’ai confiance que tout cela va bientôt changer. Je sais que vous ne me laisserez pas ici, inutile, invisible, à sécher au soleil. La décision ne revient pas au gouvernement car il travaille pour nous, ce sont nos impôts qui le

Témoignage d’une éducatrice spécialisée

Témoignage d’une Educatrice spécialisée Quelque part en France Mission Flash…Toujours suspendus! Educatrice spécialiséeQuelque part en France Les cagnottes Série témoignage 65 Suite à la conférence de presse du 11 juillet. Armelle Leroy, 52 ans, éducatrice spécialisée dans un établissement accueillant des jeunes en situation de handicap. J’ai 25 ans de carrière dans le social et médico-social, je suis donneuse de sang. Je suis la seule salariée suspendue de mes fonctions sans salaire au 15 septembre 2021 pour refus de vaccination, d’autres sont en arrêt ou ont préféré abandonner leur poste. Une collègue a dû faire des tests nasopharyngés tous les jours pendant plusieurs mois tant qu’elle ne prouvait pas sa contre-indication à la vaccination, elle est aujourd’hui suspendue. J’ai vu des collègues pleurer quand la date du 15 septembre est arrivée, certains se sont fait vacciner sous la contrainte pour garder leur emploi. J’ai posé des questions sur le vaccin au médecin du travail qui a refusé de me répondre. J’ai été privé de travail, de culture, de loisir, de déplacement libre dans mon propre pays, j’ai dû payer mes tests pour aller travailler (avant le 15 septembre) et me faire soigner alors que les personnes vaccinées ne payent pas les tests. Je me suis vu refuser deux postes de travail pendant ma suspension pour non-vaccination alors qu’elle n’était pas exigée pour ces postes. Discrimination à l’embauche sur critère de santé ! J’ai assisté à des discriminations de jeunes non vaccinés, ils ne participaient pas aux sorties dans les lieux soumis au pass sanitaire puis vaccinal, ils restaient dans l’établissement pendant que les jeunes vaccinés sortaient. J’ai vu des jeunes faire des malaises avec le port du masque, des jeunes punis pour non-port du masque. Des problèmes de peau avec le gel hydro-alcoolique et le masque, des angoisses liées à la peur d’être malade. Le secret médical est bafoué, les pass des jeunes sont détenus par les éducateurs, j’ai vu l’infirmière de l’établissement scanner les QR code des salariés devant tout le monde. J’ai dû demander l’autorisation à la gendarmerie pour assister aux funérailles de mon frère en Vendée en avril 2021. J’ai été insultée d’égoïste, de sous citoyenne, d’irresponsable, d’inconscience. Je me sens bannie, pestiférée, paria de la société. J’ai eu 2 fois le COVID en 2 ans, je me suis soignée, je n’ai pas été hospitalisée, j’ai donc un pass qui me permet de reprendre mon activité professionnelle jusqu’au 16 juin 22, mais certains me maltraitent, me font comprendre que je n’ai pas à travailler, je me sens jugée. Si ce régime perdure, je serais de nouveau suspendue en juin sans salaire ! L’injustice, la discrimination, la mort sociale, sont les conséquences des mesures sanitaires prises depuis 2 ans. Le droit du travail, le secret médical ne sont plus respectés, l’accès à l’hôpital, aux Ehpad, aux cliniques n’est plus libre, mais soumis à un QR code ! Merci à tous ceux qui nous soutiennent, qui témoignent, qui nous défendent !   Tenez-vous informé de nos publications inscrivez-vous à notre newsletter INSCRIPTION Votre inscription est enregistrée Oups! un problème est survenu Laisser un commentaire Annuler la réponse Connecté en tant que Petit grain de sable. Déconnexion ? Les champs obligatoires sont indiqués avec * Message* Pécédent

Témoignage d’une assistante dentaire

Témoignage d’une assistante dentaire Loire Atlantique 44 Mission Flash…Toujours suspendus! Assistante dentaireLoire Atlantique Les cagnottes Série témoignage 64 Suite à la conférence de presse du 11 juillet.  Je m’appelle Caroline CORDONNIER, j’étais assistante dentaire dans un cabinet dentaire à Thouaré sur Loire depuis 8 ans.Au mois de septembre 2021 on m’a bien fait sentir qu’il fallait que je me fasse vacciner sinon je serai suspendue.Début octobre ils m’ont obligé à prendre mes congés et m’ont dit profitez en pour vous faire vacciner.Pour moi il n’était pas question que je m’injecte un produit dont on ne connaissait absolument rien.Pendant ces congés forcés vu que je ne voulais pas me faire vacciner ils m’ont signifié ma suspension.Au mois de décembre je leur ai dis que je ne pouvais pas continuer comme ça sans revenus, je vis avec ma fille de 15 ans sans aucune économies, je vous laisse imaginez dans quelle « merde » ils m’ont mis.Vu qu’ils ne contaient pas me reprendre sans vaccin j’ai demandé une rupture de contrat, ce que j’ai obtenu en janvier 2022.L’indemnisation reçue a à peine couvert mon découvert bancaire. j’ai trouvé un CDD dans un cabinet comptable mais bien moins payé.Maintenant je suis au chômage et je suis dans une galère financière pas croyable tout ça à cause de cette « saloperie » de vaccin et de gouvernement qui pense plus à l’argent qu’à son propre peuple.Malheureusement il y a des tas de soignants comme moi et sans issue….  Tenez-vous informé de nos publications inscrivez-vous à notre newsletter INSCRIPTION Votre inscription est enregistrée Oups! un problème est survenu Laisser un commentaire Annuler la réponse Connecté en tant que Petit grain de sable. Déconnexion ? Les champs obligatoires sont indiqués avec * Message* Pécédent

Témoignage d’un médecin généraliste

Témoignage d’un médecin généraliste Ile de la Réunion Mission Flash…Toujours suspendus! Médecin généraliste Ile de la Réunion Les cagnottes Série témoignage 64 Suite à la conférence de presse du 11 juillet.  J’écris ce jour car je voudrais que les patients, la population sache. Je suis une médecin généraliste de 42 ans à la Réunion. Je suis installée dans un cabinet solo dans une zone où il n’y a plus que moi qui prend de nouveaux patients nécessitant des visites à domicile. J’encadre des étudiants de 7 et 8ème année de médecine au sein de mon cabinet, étant maître de stage universitaire, car j’ai à coeur de transmettre mon métier. Je réalise des astreintes dans le cadre de la permanence des soins ambulatoires car je suis attachée à la notion de service public. Je suis soucieuse de l’évolution du soin et de notre métier, j’ai pris des responsabilités au sein d’un syndicat en juin 2021. La loi du 5 août 2021 concernant l’obligation vaccinale contre la Covid est votée. Je décide de ne pas répondre à cette injonction. Je n’en expose pas les raisons ici, ce n’est pas le propos. Je précise juste que je suis loin d’être « anti-vaccin » (et je déteste par-dessus tout ces étiquettes binaires « pour » ou « contre », qui n’ont pas lieu en médecine où la règle est le « bénéfice/risque » individuel et collectif). Je cherche donc à protéger à la fois ma patientèle et l’emploi de ma secrétaire. Eh oui, si je ferme tout le monde se retrouve à la rue. Ma décision n’engage pas que moi. Je commence d’abord par me faire des tests antigéniques tous les 3 jours et je cherche un(e) remplaçant(e) du 15 septembre à fin octobre pour être « dans les clous », ne pas exercer dans l’illégalité, le temps de trouver un(e) successeur(e) pour mon cabinet. Car oui au départ, c’est tellement flou que nous ne savons pas que nous ne pouvons pas nous faire remplacer… J’avertis l’ARS de mes démarches de remplacement et de recherche de successeur. Je trouve un médecin pour me remplacer jusqu’à fin octobre mais celui-ci « laisse tomber » le cabinet du jour au lendemain mi-octobre après avoir contacté l’ARS et appris qu’il ne pouvait pas me remplacer légalement (alors que le Conseil Départemental de l’Ordre des médecins -CDOM- n’avait pas refusé le contrat de remplacement – Quand ce médecin remplaçant a également contacté le CDOM, ce dernier a répondu qu’il ne pouvait pas savoir quel médecin était vacciné ou non…). Je reprends donc au cabinet dans l’illégalité pour assurer les soins de mes patients et ne pas mettre ma secrétaire dans la précarité. J’ai trouvé un successeur mais il ne sera là que début 2022. Je reprends mes tests antigéniques tous les 3 jours pour travailler, puis tous les jours puisque les politiques ont décidé de raccourcir leur « durée de validité ». Je ne veux rien devoir à personne, j’achète mes tests au pharmacien et je m’auto-teste (je suis devenue une experte de mon nasopharynx !). Je sollicite l’ARS et le CDOM pour trouver une solution d’attente jusqu’à l’arrivée de mon successeur. Aucune réponse de l’ARS tandis que le CDOM me rappelle juste la loi et m’explique que la continuité des soins c’est adresser mes patients à un confrère. J’appelle le seul confrère du secteur pour l’avertir de la situation et que malgré les risques encourus (pénaux, ordinaux, financiers et de responsabilité médicale – l’assurance de responsabilité civile professionnelle devenant caduque avec l’interdiction d’exercice) je maintiendrai ce qui est pour moi la vraie continuité des soins. Il me confie qu’il est épuisé et comptait me solliciter pour prendre quelques jours de repos, fermer son cabinet, ne trouvant pas de remplaçant actuellement… L’activité médicale est très dense en décembre-janvier à la Réunion avec le pic épidémique Covid. Je ne compte pas mes heures, les journées s’allongent encore… Je soutiens les IDE très fortement sollicitées à domicile… Et je signe la vente de mon cabinet (bien évidemment bradé) pour le 1er février 2022, je vois enfin le bout… (Mes fosses nasales n’en ont même pas marre de se faire visiter chaque jour !!!). Début janvier 2022, je reçois un courrier de la Caisse Générale de Sécurité Sociale qui me rappelle que les sommes versées par la caisse pour honorer mes prescriptions faites pendant mon interdiction d’exercice, quelques soient les bénéficiaires (c’est-à-dire le pharmacien, les IDE, les kinés, etc), seront appelées au remboursement. Je continue malgré tout à travailler, à soigner, chaque jour. Je passe entre les gouttelettes de Covid. Au 30 janvier, ici à la Réunion, les transmissions de nos cartes professionnelles (CPS) avec la CGSS sont bloquées ainsi que notre espace professionnel sur Amélipro (pour établir notamment les arrêts de travail, bon de transports, ALD…). La facturation étant en tiers payant intégral cela signifie l’absence de toute rémunération. Au 1er février, la CGSS n’a pas encore attribué son numéro ADELI à mon repreneur… Nous faisons un compromis : je travaille bénévolement, il couvre les charges du cabinet (le loyer, le salaire de la secrétaire, etc…). Mais pour la CGSS, j’ai vendu mon cabinet et progressivement mes ordonnances sont refusées en pharmacie, chez le kiné… Cela devient urgent qu’il puisse travailler. Le 21 février, le nouveau médecin peut enfin exercer dans son cabinet. Ce cabinet médical que j’ai acheté en 2016 à un médecin partant à la retraite. Je l’ai totalement informatisé (les visites inclues), j’ai développé la patientèle (qui a plus que doublée) et le réseau paramédical. J’épaule mon jeune confrère dans la reprise du cabinet, tout en organisant ma ré-orientation professionnelle. Je m’inscris à Pôle Emploi même si je n’ai droit à aucune prestation d’indemnisation. Une attestation d’interdiction d’exercice m’est demandée à défaut d’un certificat de radiation de l’Ordre des Médecins. Je sollicite le CDOM, celui-ci me dit qu’ils ne savent pas que je suis interdite d’exercice ( !!! car oui je suis toujours inscrite mais comme « sans exercice ») car ce n’est pas le CDOM