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Témoignage
d'une Educatrice spécialisée

Quelque part en France

Mission Flash…Toujours suspendus!

Educatrice spécialisée
Quelque part en France

Série témoignage 65

Suite à la conférence de presse du 11 juillet.

Armelle Leroy, 52 ans, éducatrice spécialisée dans un établissement accueillant des jeunes en situation de handicap. J’ai 25 ans de carrière dans le social et médico-social, je suis donneuse de sang.

Je suis la seule salariée suspendue de mes fonctions sans salaire au 15 septembre 2021 pour refus de vaccination, d’autres sont en arrêt ou ont préféré abandonner leur poste.

Une collègue a dû faire des tests nasopharyngés tous les jours pendant plusieurs mois tant qu’elle ne prouvait pas sa contre-indication à la vaccination, elle est aujourd’hui suspendue.

J’ai vu des collègues pleurer quand la date du 15 septembre est arrivée, certains se sont fait vacciner sous la contrainte pour garder leur emploi.

J’ai posé des questions sur le vaccin au médecin du travail qui a refusé de me répondre.

J’ai été privé de travail, de culture, de loisir, de déplacement libre dans mon propre pays, j’ai dû payer mes tests pour aller travailler (avant le 15 septembre) et me faire soigner alors que les personnes vaccinées ne payent pas les tests.

Je me suis vu refuser deux postes de travail pendant ma suspension pour non-vaccination alors qu’elle n’était pas exigée pour ces postes. Discrimination à l’embauche sur critère de santé !

J’ai assisté à des discriminations de jeunes non vaccinés, ils ne participaient pas aux sorties dans les lieux soumis au pass sanitaire puis vaccinal, ils restaient dans l’établissement pendant que les jeunes vaccinés sortaient.

J’ai vu des jeunes faire des malaises avec le port du masque, des jeunes punis pour non-port du masque. Des problèmes de peau avec le gel hydro-alcoolique et le masque, des angoisses liées à la peur d’être malade.

Le secret médical est bafoué, les pass des jeunes sont détenus par les éducateurs, j’ai vu l’infirmière de l’établissement scanner les QR code des salariés devant tout le monde.

J’ai dû demander l’autorisation à la gendarmerie pour assister aux funérailles de mon frère en Vendée en avril 2021.

J’ai été insultée d’égoïste, de sous citoyenne, d’irresponsable, d’inconscience. Je me sens bannie, pestiférée, paria de la société.

J’ai eu 2 fois le COVID en 2 ans, je me suis soignée, je n’ai pas été hospitalisée, j’ai donc un pass qui me permet de reprendre mon activité professionnelle jusqu’au 16 juin 22, mais certains me maltraitent, me font comprendre que je n’ai pas à travailler, je me sens jugée.

Si ce régime perdure, je serais de nouveau suspendue en juin sans salaire !

L’injustice, la discrimination, la mort sociale, sont les conséquences des mesures sanitaires prises depuis 2 ans.

Le droit du travail, le secret médical ne sont plus respectés, l’accès à l’hôpital, aux Ehpad, aux cliniques n’est plus libre, mais soumis à un QR code !

Merci à tous ceux qui nous soutiennent, qui témoignent, qui nous défendent !

 

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