LES COLLECTIFS UNIS

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Petit grain de sable

Témoignage d’une infirmière

Témoignage d’une infirmière Région Bourgogne Franche Comté  Mission Flash…Toujours suspendus! Infirmièrerégion Bourgogne Franche Comté  Les cagnottes Série témoignage 88 Suite à la conférence de presse du 11 juillet.  Je suis infirmière, ayant cédé à contre cœur (le mot est faible !) à l’obligation vaccinale imposée aux soignants, après plusieurs mois de burn-out provoqué par l’annonce de ces mesures autant coercitives qu’infondées. C’est pour assurer ma survie que je me suis pliée à cette contrainte. J’aime mon métier, je m’y sens à ma place, utile et reconnue des personnes que je soigne. L’annonce du 12 juillet 2021 a été un cataclysme pour moi. J’ai vécu 6 mois d’angoisse tous les matins quant à l’avenir, … le mien et aussi celui de mes enfants, des humains en général… L’injection, je l’ai vécue comme un viol… J’ai la chance d’être soutenue par de vrais amis et plusieurs médecins remarquables ! Tenez-vous informé de nos publications inscrivez-vous à notre newsletter INSCRIPTION Votre inscription est enregistrée Oups! un problème est survenu PécédentSuivant Offre une semaine de logement à Marseillan Plage POur suspendus sans revenu Appartement 70m² pour 6 à 8 personnes  Aurelien Marceau <amarceau58@gmail.com> a écrit :Bonjour, je suis un particulier, solidaire de la cause des soignants suspendus suite au refus de la vaccination COVID19..Je suis propriétaire d’un logement rez de chaussée à Marseillan Plage, pouvant accueillir 6 à 8 personnes, à 5mn à pieds de la plage.Je peux loger GRATUITEMENT UNE SEMAINE  du 1er juin au 15 juin 2022 une famille de soignants suspendus. Les renseignements sur mon logement sont visibles sur « Le Bon Coin Hérault » sous le titre « Appartement 70m² pour 6 à 8 personnes » à Marseillan Plage, et sur Airbnb « Grand Sud ».Je ne fournis pas la literie. En cas d’acceptation de cette offre, merci d’apporter la preuve du statut de personnel soignant suspendu.   II suffit qu’un des deux soit soignant(e) suspendu(e). La vie est déjà assez difficile avec un des deux sans ressources.L’appartement peut accueillir deux familles avec enfants (8 personnes), donc deux couples avec un des deux suspendu dans chaque couple, ou les deux suspendus. Précision : je peux aller chercher en voiture et raccompagner la famille de soignants à la gare de Marseillan Plage qui se trouve à 40mn à pieds, soit 2km, de mon appartement..Les commerces de proximité se situent à 15mn à pieds, la plage à 5 mn à pieds.Cordialement,V. A. B Tenez-vous informé de nos publications inscrivez-vous à notre newsletter INSCRIPTION Votre inscription est enregistrée Oups! un problème est survenu PécédentSuivant

Action OPECST

Action OPECST Au 15 septembre 2022, le rapport définitif de l’OPECST n’a toujours pas été rendu public. EXIGEONS que toutes les auditions sur les effets indésirables du vaccin anti covid soient rendues publiques sur le site du Sénat. Action OPECST Les collectifs engagés 💢Les conclusions de ce rapport seront déterminantes pour les décisions à venir en matière de politique vaccinale ainsi que pour la reconnaissance des victimes. 1. 👉 Visionnez la vidéo 2. ✍️ SIGNEZ LA PÉTITION 3. 📧 Envoyez un email au président de la commission et aux 3 autres rapporteurs Pierre.Henriet@assemblee-nationale.fr gerard.leseul@assemblee-nationale.fr s.delaprovote@senat.fr f.lassarade@senat.fr 👊Toutes nos actions sont importantes et déterminantes ! https://www.unepetition.fr/exigeons-integralite-auditions-effets-secondaires-vac-cov19

Témoignage d’une soignante

Témoignage d’une soignante Région Bourgogne Franche Conté Mission Flash…Toujours suspendus! SoignanteRégion Bourgogne Franche Conté Les cagnottes Série témoignage 87 Suite à la conférence de presse du 11 juillet.  Cette loi du 05/08/2021 qui impose l’obligation vaccinale, et appliquée avec zèle, est-elle compatible et en accord avec un régime démocratique ? Il ne s’agit pas d’un débat « pro ou antivax », prétexte souvent invoqué pour la banaliser et la rendre légitime, car du côté des « bons », qui sont sensés et responsables, qui obéissent comme des citoyens modèles, qui ne seront pas « emmerdés »comme ces autres sous-citoyens à déchoir.Cette loi n’est ni légale ni légitime. Elle n’a soulevé aucune indignation mais s’est déployée avec la complicité silencieuse, sinon active, des principaux syndicats au niveau national, habituellement plus bruyants. Plébiscitée par des politiques de toutes obédiences, reniant sans vergogne les valeurs républicaines et le droit national et international. C’est bien de valeurs bafouées dont il s’agit, valeurs humaines de dignité, de respect, de reconnaissance. Quand à l’empathie, la solidarité qui s’en préoccupe ? Ce n’est pas rentable.Liberté, Egalité, Fraternité. Cette devise a-t-elle encore cours ? Elle est le souvenir d’une idéologie d’antan, défigurée et qui n’a plus sa place dans le système qui nous gouverne impunément, irrépressiblement.Loi qui légifère la privation d’un droit d’existence digne : le droit au travail. Les Suspendus n’ont pas le droit de travailler ailleurs car ils ne sont pas licenciés et restent sous contrat, même privés de salaire. Sans droits au chômage car non licenciés, précisément. Certains politiques ont réclamé haut et fort le non-droit au RSA. Des médecins ont préconisé le non-droit aux soins, le serment d’Hippocrate est-il également suspendu, définitivement oublié lui aussi, radié ?  » L’Arbeitsverbot », [j’ai beau chercher ; je ne vois pas à quoi elle fait allusion ici , car ce mot fait allusion à une loi d’interdiction du travail de nuit ???? du coup , je n’ai pas lu ce mot du tout , qu’en plus je crains , bcp de gens ne comprennent pas, ne voulait elle pas faire allusion aux AUSWEISS ? laisser passer de la 2 nde guerre mondiale ? ]de triste mémoire, des similitudes remontent en surface, tout de même. Certains nous ont appelés « les oubliés », ces gens-là à qui sont retirés par la loi des droits fondamentaux. Les Suspendus sont bien plus qu’ oubliés du droit citoyen, ils sont sciemment mis au ban de la société, stigmatisés, honnis. Honni soit qui mal y pense. Visiblement, nous pensons mal. Mais il existe tout de même de la solidarité, entre petites gens du peuple, du sous peuple aussi. Des réseaux d’entraide, de soutien, d’écoute ,de la souffrance immense d’être haïs et autant rejetés , de cette volonté de destruction à notre encontre. En quoi essayer de vivre selon ses valeurs et dans le droit légitime, dérange-t-il autant ? Pourquoi tant de haine ? Que dire de la souffrance au quotidien de cet état de fait inique qui dure depuis plus de 12 mois, depuis le 15/09/2021 ? Pudiquement, dire simplement qu’elle est terrible. Rester humblement debout , malgré tout , n’est pas une mince affaire, tant la tourmente, voire la persécution est violente et sans cesse entretenue. Pas véritablement de mots pour dire ce déferlement de maux martelés volontairement, impunément, consciemment , mais est-ce de la conscience ? Pas de considération ici « vax/ antivax », qui est un autre sujet, radicalement. Mais le droit, la loi légitime, la justice dans sa vraie mission d’être juste, la Constitution, les Droits de l’Homme, la respectabilité, l’éthique, les combats de nos anciens : le Conseil National de la Résistance notamment qui est soigneusement démantelé, et plus largement encore… aux oubliettes ??? Merci à tous ceux qui se préoccupent, encore, de défendre le droit de notre pays. Ce pays initialement doté d’une Constitution garantissant un état de droit à ses citoyens, à tous ses citoyens, sans oubliés, sans discrimination. Pour des citoyens libres et égaux en droits, avec le troisième terme : la fraternité. Tenez-vous informé de nos publications inscrivez-vous à notre newsletter INSCRIPTION Votre inscription est enregistrée Oups! un problème est survenu PécédentSuivant

Témoignage d’un agent administratif

Témoignage d’un Agent administratif Gironde 33 Mission Flash…Toujours suspendus! Agent Administratif Gironde 33 Les cagnottes Série témoignage 86 Suite à la conférence de presse du 11 juillet. Je témoigne ici car je fais partie des soignants suspendus. Bien que non soignante mais agent administratif dans un hôpital public. Suspendu, quel drôle de mot ! Suspendu à quoi, aux lèvres de ceux qui décident de notre vie! Eh bien NON, j’ai décidé que personne ne déciderait pour moi. Que mon corps m’appartenait et que personne n’y toucherait sans mon consentement. Le 8 septembre 2021, j’ai perdu ma maman décédée du covid malgré 2 injections censées éviter les formes graves !, la mort, c’est grave? Le 15, j’étais suspendue. Je suis partie comme une voleuse, pestiférée (mais pas pour mes collègues qui me soutiennent) puis très vite qualifiée par le président français de non citoyenne. Les jours de congé de deuil ne m’ont pas été accordés et les arrêts maladies non payés. Les gens tombent des nues, « ah bon tu n’as pas de salaire depuis ! »Pour eux, c’est une affaire classée, ils ne cherchent pas plus loin. Ma vie a ressemblé à un véritable raz de marée, et je me suis rendu compte que je vivais 2 deuils, la perte de ma maman et de mon travail. Après quelques courriers recommandés adressés à l’hôpital pour essayer une défense vaine, je me suis tournée vers un avocat. Mais le délai de recours était passé, même s’il y avait une infime possibilité d’attaque et j’avoue que je n’ai pas eu la force mentale de continuer, sans maman, sans travail, sans salaire. Mon mari et ma famille m’ont toujours soutenu et j’ai la chance de ne pas être dans une grande précarité comme certains peuvent l’être. J’ai passé 5 mois 1/2 à m’occuper de mon papa resté seul. Le « positif « dans tout ça est que si je n’avais pas été suspendu, je n’aurais pas pu m’occuper de lui. (Mais sans covid, pas de deuil, pas de suspension….) Mon papa se remet tranquillement alors j’ai décidé de reprendre ma vie tant bien que mal. Bravant les on-dit « des suspendus vous ne pouvez pas travailler ailleurs » j’ai travaillé 15 jours dans une usine et maintenant je vais signer un contrat de 18 mois dans un atelier de couture. Qu’est-ce que je risque ? Que l’hôpital me licencie ! En ce qui me concerne, je ne démissionnerai pas pour le moment, ils n’attendent que ça ! Je devais passer titulaire en août prochain parce que je croyais en l’institution. Je n’y crois plus! Et s’ils nous réintègrent, ce sera sans moi. Et cette fois, je ne me laisserai pas faire. Ma force mentale est revenue. L’univers est de notre côté. Malgré cette situation en suspens, j’ai décidé que ma vie ne le serait plus. Merci à tous d’être là….pour nous

Ne touchez pas à nos enfants

Ne touchez pasà nos enfants Place aux artistes Laissez les tranquilles! Dessin par Kréatura Tenez-vous informé de nos publications inscrivez-vous à notre newsletter INSCRIPTION Votre inscription est enregistrée Oups! un problème est survenu Laisser un commentaire Annuler la réponse Connecté en tant que Petit grain de sable. Déconnexion ? Les champs obligatoires sont indiqués avec * Message* Pécédent

Témoignage d’une secrétaire médicale

Témoignage d’une secrétairemédicale région Bourgogne Franche Conté Mission Flash…Toujours suspendus! Secrétaire médicaleRégion Bourgogne Franche Conté Les cagnottes Série témoignage 85 Suite à la conférence de presse du 11 juillet. Je suis personnel hospitalier suspendu (pas de e ici ,  » personnel hospitalier » c’est masculin ), je n’ai pas eu le courage de jouer à la roulette russe avec ce soi-disant vaccin. J’ai donc été suspendue le 14 septembre dernier alors que j’étais en arrêt maladie. Dans tout ce brouillard épais dans lequel nous étions, brouillard qui a semé en moi un certain niveau d’angoisse : plus de salaire mais les charges à payer et il faut se nourrir, et de quoi sera fait demain, il a fallu prendre une décision. Mais quoi décider lorsque tout est incertain et tellement mêlé d’incohérence jour après jour ? Alors j’ai fait ma demande de retraite anticipée qui a été acceptée et qui me coûte cher : si tout avait été autrement à cause de toute cette incompétence, je vis une perte de plus de 200 euros mensuels sur MA pension de retraite et ce jusqu’à la fin de mes jours. Une telle injustice est difficile à accepter ! Vous faites partie de ceux qui nous ont soutenu et qui nous soutiennent encore, je vous en remercie, nous ne sommes pas seuls dans ce combat. Merci   Tenez-vous informé de nos publications inscrivez-vous à notre newsletter INSCRIPTION Votre inscription est enregistrée Oups! un problème est survenu PécédentSuivant

Témoignage d’une infirmière

Témoignage d’une infirmière Charente Maritime 17 Mission Flash…Toujours suspendus! Infirmièrere Charente Maritime 17 Les cagnottes Série témoignage 84 Suite à la conférence de presse du 11 juillet.  Bonjour, je m’appelle Solène, j’ai 39 ans et je suis infirmière depuis 16 ans. Depuis plusieurs années, je ne me retrouve plus dans la façon dont on me demande d’exercer mon métier que j’ai pourtant exercé avec tout mon cœur et toute mon humanité. J’ai pour projet une reconversion dans la prévention, le bien-être par les plantes et la naturopathie. J’ai toujours répondu présente pour remplacer, faire sauter mes vacances pour les besoins du service durant la pandémie, revenir sur mes repos et week-end et ne pas laisser tomber les patients et les collègues. Atteinte d’une maladie auto-immune, je refuse l’obligation vaccinale pour continuer d’exercer, et ayant eu le covid en août 2021 j’ai pu exercer jusqu’en février .2022. La rupture conventionnelle, m’a été refusée sous prétexte de « ne pas vouloir laisser partir une IDE expérimentée et compétente ».Le groupe qui m’emploie (que je ne citerai pas) ne peut autoriser un tel départ en période de pandémie. Je cherche donc une autre possibilité afin de quitter dignement mon emploi et me reconvertir, mais toutes les portes nous sont fermées en tant que « soignants non vaccinés », même l’inaptitude ne peut être prononcée sous prétexte que je suis « soignante non vax ». Je conviens avec ma cadre de poser mes congés, RTT, récup accumulée soit environ 60 jours à partir de ma suspension. 1 semaine avant la date fatidique et déjà épuisée, mon directeur décide de me supprimer ces jours et souhaite me faire faire un abandon de poste ou une démission. Ne tenant plus je m’arrête sous la menace de me faire contrôler par la sécu alors que je ne tiens déjà plus debout depuis des semaines. Je reste en arrêt 4 semaines, mon médecin étant en désaccord sur ma démarche ne veut pas me prolonger, me met sous anxiolytiques et me conseille de démissionner pour me sentir mieux. Je suis donc suspendue à la fin de mon arrêt de travail, complètement épuisée, vidée et suivie par une psychologue de la médecine du travail spécialisée dans le burn-out. J’ai l’impression de ne plus savoir qui je suis, je me sens seule, incomprise, je suis en colère et je ressens beaucoup d’injustice. Je me mets à chercher du travail en parallèle mais il faut aussi faire le deuil de cette « vie d’avant », je culpabilise de faire vivre cela à ma famille qui s’inquiète, et chaque matin je m’inquiète de comment je vais vivre, je dois vite trouver un travail. Début avril, je reçois un coup de téléphone d’une policière pour m’auditionner dans le cadre d’une procédure d’exercice illégal à mon encontre, je reste abasourdie, je crois à une erreur. Elle m’explique que je suis accusée d’exercice illégal de ma profession car je ne suis pas inscrite à l’ordre infirmier, que c’est un délit passible de 33000 euros d’amende et de 2 ans d’emprisonnement…. Je suis auditionnée le lendemain matin, elle m’explique que n’étant pas vaccinée, ma direction a fait remonter mon nom à l’ordre » de trouver un moyen de ne pas me suspendre », l’ordre ne m’ayant pas retrouvé dans son listing d’inscrits me dénonce pour exercice illégal. J’explique que bon nombre de mes collègues ne sont pas inscrites non plus, mais selon leur enquête, je suis la seule en infraction avec l’ordre. Suite à l’audition, je suis fichée avec prise d’empreintes et photos face profil tel une criminelle, on me laisse partir comme ça me disant que mon dossier est transféré au parquet…… je m’effondre en larme sur le parvis de la police en sortant. Je contacte ma cadre, qui me confirme que bon nombre de mes collègues ne sont pas inscrites non plus, et me passe la direction afin que j’en sache plus. Le directeur m’explique que nul n’est censé ignorer la loi et raccroche en interdisant à toutes personnes de la clinique de me contacter. 4 mois se sont écoulés depuis ces faits, je n’ai aucune nouvelle de la procédure, j’ai démissionné pour tenter de tourner la page, en finir avec cette clinique qui m’a utilisée et jetée comme une malpropre. J’ai pu obtenir le paiement de mes congés, RTT et récups non prises pour subvenir à mes besoins. J’ai pu trouver du soutien auprès du SLS et de plusieurs IDE ayant vécu les mêmes évènements. On ne se connaît pas, on ne s’est jamais vu, mais nos échanges par téléphone m’ont été d’un grand soutien. J’ai également trouvé soutien auprès de Réinfo Covid et de ses membres. Je ne sais pas comment j’ai fait pour tenir ces derniers mois car chaque jour, chaque matin était un combat pour tenter de se relever et en même temps, je devais absolument chercher du travail. J’ai diminué au maximum mes dépenses, vendu quelques affaires (vêtements, objets..), ma famille m’a fait des courses, prêté de l’argent….. Puis il y a les démarches à Pôle emploi, à la CAF, partout nous sommes des cas spéciaux, aucune « case » n’est prévue pour nous, nous ne faisons partie d’aucune catégorie. Lorsque l’on discute avec des personnes on ne sait pas si on peut parler de notre situation, on ne sait pas comment on va être, si l’on va être dénigrée ou non. Dans la recherche d’emploi, comment explique-t-on notre arrivée ici pour ce boulot ?,dans la vie de tous les jours beaucoup de gens m’ont dit… « mais il n’y a plus d’obligation vaccinale tu peux retravailler !!!!!????? Aujourd’hui, j’ai retrouvé un peu d’espoir et la capacité de me battre encore un peu, mais je sens que tout reste fragile…. J’ai trouvé un petit boulot pour l’été de vendeuse, au bout de 4 mois j’aurai la possibilité de monter un dossier avec toutes mes démarches de recherches d’emploi pour faire une demande de chômage et je passerai en commission. J’espère pouvoir trouver une possibilité pour financer une école de naturopathie herboristerie et ensuite lancer une activité…. J’ai envie de vous dire qu’après

Témoignage d’une aide soignante

Témoignage d’une aide soignante Gard 30 Mission Flash…Toujours suspendus! Aide soignante Gard 30 Les cagnottes Série témoignage 83 Suite à la conférence de presse du 11 juillet. Suspendue en septembre 2021, je vous apporte mon témoignage et ma réflexion dans cette période douloureuse. En début d’année 2021, quand la vaccination COVID a commencé, on nous avait prévenus que cela n’empêchait ni la contamination, ni la transmission. Ma surveillante a été testée positive après ses injections et suite à une prise de sang, elle a été surprise de comprendre qu’elle n’avait développé aucun anticorps. Les premiers effets secondaires graves sont apparus, Astrazeneca a été suspendu. Autant de raisons qui m’ont passé l’envie d’aller me faire injecter. De plus, j’ai trouvé des témoignages de grands scientifiques spécialisés dans l’ARNm qui semblaient dire que ces produits pouvaient être dangereux. Je savais qu’en tant que soignante je risquais d’être soumise à un vaccin. Après que mes amis m’ont expliqué la différence entre l’ARNm, l’adénovirus et le virus inactivé, je m’étais simplement dit que je choisirai plutôt le vaccin à virus inactivé de Valneva. En mars 2021, mon mari a contracté le variant Anglais, moi puis mes enfants, nous avons tous été positifs avec des symptômes type état grippal, rien de bien méchant. Étant soignante, on m’a immédiatement signifié que je pouvais travailler car il ne fallait pas provoquer de pénurie de soignants parce que j’étais parfaitement formée aux gestes barrières et que j’avais les équipements pour protéger mes patients. J’ai refusé de reprendre avant la fin de mon isolement pour m’occuper de ma famille et mon employeur n’a pas souhaité non plus que je reprenne plus tôt. Quand le président Macron a évoqué l’obligation vaccinale des soignants en juillet, je me suis effondrée, il avait lui même dit que ça n’arriverait pas. Je ne pouvais pas y croire parce que cette mesure était injuste sur plusieurs plans, ça allait contre tant de droits et de loi. J’ai martelé à mes collègues que ces lois sur le pass sanitaire et l’obligation vaccinale ne pouvaient pas passer, ne devaient pas passer. C’est en pleurs que je leur ai dit que, ce qui se passait, était extrêmement grave pour nous et nos enfants et dépassait largement le problème du pour ou contre la vaccination. J’ai demandé une disponibilité en précisant que je ne pouvais pas donner mon consentement libre et éclairé pour ces injections et que je souhaitais attendre le vaccin Valneva (qui, à ce moment-là, devait sortir en décembre ou janvier), on me l’a refusé. J’ai finalement été suspendue le 21 septembre 2021 par mon DRH qui m’a reçu comme une pestiférée dans le poste de sécurité devant un agent malgré mon test négatif du jour. Quand les larmes sont venues, j’ai décidé de les déverser pour qu’il réalise le mal qui était fait. Je l’ai supplié de garder mon poste que j’avais eu tant de mal à obtenir 1 an plus tôt après 20 mois de CDD. Je lui ai demandé s’il était sûr de ne rien pouvoir faire malgré les injustices qui étouffaient ces lois mais encore une fois, il m’a seulement dit qu’il n’avait pas le choix, qu’il appliquait justement ladite loi. Le 12 juillet 2021, c’est comme si mon monde se disloquait, je ne voyais plus d’avenir possible, ni pour moi, ni pour mes enfants. Je ne pouvais pas croire que ça allait durer, je pensais vraiment que c’était un mauvais rêve mais qu’on était en France et que rien que cela était un gage de confiance en l’avenir. Je suis allée voir un médecin qui voyant mon état a décidé de me mettre en arrêt maladie parce qu’en effet, je n’étais plus apte à rien du tout. J’ai passé tout mon temps à dormir et à pleurer. Quand mes enfants étaient là, je les regardais en me demandant quel avenir j’allais leur offrir, à m’en vouloir de les avoir mis au monde pour leur faire vivre le chaos. Mon grand-père est décédé en novembre de complications en lien avec son affection au COVID en étant doublement injecté. Il a fallu endurer l’humiliation du test payant pour pouvoir prendre le train et le stress incontrôlable du passage de la frontière pour nous rendre à ses obsèques aux Pays-Bas. Il est terrible ce sentiment d’être une pestiférée où que l’on aille. Je n’ai pas prolongé mon arrêt de travail après les fêtes parce que je devais impérativement me relever, trouver un travail quel qu’il soit afin de sortir de mon état mortifère. Ma maison était vendue et je devais trouver un nouveau logement, chose improbable sans salaire. « Par chance », la fille de mes voisins m’a contaminée et j’ai obtenu un certificat de rétablissement fin janvier 2022. Bien que sa réduction à 4 mois soit passée le 14 février, je n’ai pas obtenu les 6 mois de sursis initiaux mais bien 4mois. Je n’avais pas vraiment envie de retourner au travail mais pour ma location, c’était inespéré. À ma grande surprise, j’ai été très bien accueillie par mes collègues, même félicitée par certains. Connaissant évidemment mon positionnement, beaucoup m’ont confié leurs effets secondaires, parfois graves et leur colère d’avoir dû faire la 3ème dose en janvier. Ils ne veulent pas de la 4ème et aimeraient tellement avoir pu résister aux 3 premières. Contrairement à ce qui se dit dans certains médias, les soignants veulent le retour des non-vaccinés parce que pour eux ça serait la résiliation de leur abonnement vaccinal. À peine revenu au travail, mon planning affiché déjà ma future suspension. J’ai eu encore une fois la « chance » d’être contaminée et bien sûr sur mon planning, le 8 octobre prochain signe la fin de mon sursis. Je réfléchis très sérieusement à une reconversion, c’est vraiment très difficile mais tellement nécessaire. J’ai aimé retrouver mon travail, mes patients et mes collègues mais il est évident que tous sont en souffrance. Les démissions pleuvent et le manque de personnel se fait sentir, cela fait 1an que 22 lits sont fermés dans une structure qui

Témoignage d’une manipulatrice radio

Témoignage d’une manipulatrice radio Côte d’Or 21 Mission Flash…Toujours suspendus! Manipulatrice radio Côte d’Or 21 Les cagnottes Série témoignage 82 Suite à la conférence de presse du 11 juillet. Le 15 septembre 2021, le gouvernement a décidé de m’enlever mon identité sociale…3 ans d’études et 13 ans de ma vie à faire le métier de manip radio, à travailler sans compter mes heures, à aimer prendre soin des patients. Depuis je suis en deuil de mon métier et j’apprends à me reconstruire pour moi et mes enfants. Ne nous laissez pas à l’abandon, nous les « oubliés ».

Témoignage d’une ingénieure de recherche

PécédentSuivant Témoignage d’une ingénieur de recherche Région Bourgogne Franche comté Mission Flash…Toujours suspendus! Ingénieur de rechercheRégion Bourgogne Franche Comté Les cagnottes Série témoignage 81 Suite à la conférence de presse du 11 juillet. Ingénieure de recherche depuis 15 ans au sein d’une équipe dédiée à l’épidémiologie du cancer, équipe située dans des locaux universitaires, j’ai été suspendue de mes fonctions le 15 septembre 2021 pour une durée indéterminée .( du fait d’être)étant administrativement rattachée à un établissement de santé du département. Cette suspension est intervenue alors même que j’étais placée en situation d’arrêt maladie. N’ayant pas souhaité participer à ce chantage à la vaccination comme gage pour conserver mon emploi, (et)ainsi que les droits de prise en charge de mon arrêt maladie, je me suis donc retrouvée sans ressources et dans l’incapacité de retrouver un autre emploi. En un claquement de doigts, j’ai perdu ma place dans la société. Je suis devenue inapte, irresponsable, égoïste et dangereuse à l’égard de mes concitoyens, alors même que j’étais jusque-là légitime en tant que scientifique et que je menais des projets d’envergure dans la recherche contre le cancer. Dès cet instant, le temps semble lui aussi avoir été (également) comme suspendu. Je me suis sentie trahie et abandonnée par mon employeur, par mes collègues, par l’opinion publique, par les médias, par la justice. Cette période m’a paru une éternité, me retrouvant comme échouée sur une embarcation .. sans rames ni gouvernail, (puis) évoluant au gré des courants et des vagues successives, espérant une accalmie qui me permettrait (ant) de retrouver mon équilibre. Toutes les demandes d’aides financières m’ont été refusées sous le prétexte que la suspension ne rentre pas dans les conditions d’obtention des aides exceptionnelles. Nous nous sommes retrouvés ( qui?) dans un vide administratif et juridique, une situation inédite qui n’existait pas aux yeux de la société mais que nous subissions de plein fouet. Une suspension qui ne devait pas durer plus de 2 mois renouvelables 1 seule fois et qui (aujourd’hui)à ce jour n’a toujours pas de (durée) date ? limite. Il nous a été rappelé par notre employeur qu’étant (même) suspendu, nous n’avions plus de droits mais avions toujours (tout de même) des devoirs, dont celui de réserve, qui nous empêche d’avoir une parole libre et de (pouvoir)nous exprimer en public sur la maltraitance institutionnelle que nous avons subie. Les mois se sont ensuite succédés et le sujet des « soignants suspendus » est devenu de plus en plus tabou. Nous n’avons jamais réellement su combien nous étions à avoir reçu cette fameuse lettre la semaine du 15 septembre. Heureusement, quelques lumières dans ce brouillard épais m’ont permis de tenir bon : le soutien familial bien sûr mais également de belles rencontres avec des collègues subissant la même situation et avec des citoyens qui nous ont accompagnés sans aucun jugement, mais aussi nous avons pu bénéficier du soutien de personnalités publiques tel que vous.( Nous avons pu nous appuyer également sur)ainsi que plusieurs avocats, désireux du respect des droits fondamentaux du Code du Travail. Nos référés suspension déposés devant le tribunal administratif de Dijon, ont d’abord été rejetés en premier lieu, puis nous avons eu gain de cause lors du recours au fond, concernant l’illégalité de la suspension pour des agents se trouvant en situation d’arrêt maladie. Cette victoire nous a fait du bien, néanmoins elle ne permet pas d’avoir réparation des préjudices vécus durant des mois. Ayant repris de façon provisoire mes fonctions au sein de mon équipe de recherche avec (grâce à ou par ?) la présentation d’un certificat de rétablissement covid, je serai de nouveau suspendue d’ici quelques semaines si rien ne change. En tant que chercheuse, j’estime avoir une responsabilité vis-à-vis de la société(. Ma), responsabilité que j(e l’)assume en tenant ma position et en conservant ma liberté intellectuelle, quoi qu’il m’en coûte. Dès le début de ma carrière, je me suis engagée à être intègre scientifiquement afin de garantir des études de recherche de qualité. Malheureusement, aujourd’hui, je n’ai plus légalement le droit d’exercer mon métier dans les mêmes conditions. Je ne peux qu’obéir et cela même si l’ordre va à l’encontre de la science. L’obéissance devient la norme pour être un « bon » chercheur. Face à cette nouvelle donne, mon métier de chercheur n’a plus de sens, et je me retrouve à occuper à présent un emploi fantôme. J’ai apprécié(aimé ?) mon travail durant toutes ces années et j’estime l’avoir bien fait. Malheureusement, mon aptitude au travail est désormais conditionnée (par) à la présentation d’un QR code valide, dénué de sens. J’espère à présent pouvoir continuer d’exercer mon métier de chercheur au sein d’un organisme indépendant, s’il en existe encore. Pour cela, encore faudra-t-il réussir à retrouver la confiance en moi pour me reconstruire après ces (des) derniers mois difficiles et en prévision de ceux à venir. Tenez-vous informé de nos publications inscrivez-vous à notre newsletter INSCRIPTION Votre inscription est enregistrée Oups! un problème est survenu PécédentSuivant