Bonjour, mon témoignage est celui d’une sage-femme qui travaille…ah, bon? On avait dit « suspendue »? Oui, mais c’est pas si simple.
Je suis suspendue le 15 septembre car non « vaccinée »: j’ai failli me faire injecter le produit anti covid, j’étais même prioritaire puisque j’ai plus de 50 ans. J’y ai cru, et puis j’ai eu des doutes, j’ai cherché des informations et j’en ai trouvé. Je n’ai pas travaillé pendant une semaine, comme en apnée, et puis j’ai attrapé la covid, ouf! Incroyable de se réjouir d’être malade. J’ai donc pu reprendre mon activité, payer mes charges surtout car je suis en libéral. Sans revenus et avec des charges, la catastrophe est rapide: actuellement mes charges représentent 80% de mes revenus mais sont fixes.
J’ai vécu avec une angoisse qui montait à l’approche du mois de mars où je serai de nouveau suspendue. Puis j’ai à nouveau, avec joie, attrapé la covid en février. Là, est-ce 4 mois, est-ce 6 mois d’exercice ? Ce n’est pas clair, et je n’ai pas le courage de me renseigner auprès d’instances qui vont se contredire.
Je fais l’autruche, mais c’est loin d’être confortable. J’ai peur du facteur et des recommandés, je dors très mal. Je cherche sur les réseaux des informations qui me remontent le moral….il n’y en a pas.
J’assiste impuissante à cette mascarade, je ne sais pas de quoi demain sera fait et je peux vous dire que ça ne correspond pas du tout à mon tempérament. J’ai toujours aimé prévoir, préparer, programmer… je souffre profondément de cette situation instable. J’en pleure souvent. Je suis triste pour tous ses gens « suspendus » comme moi et tous ces gens injectés et dupés.
Je ne vois pas d’issue. Je me sens très seule.
J’ai répondu à votre demande de témoignage en espérant qu’on pourra véritablement comptabiliser les gens opposés à l’injection anti covid. J’espère que ce nombre va augmenter…