LES COLLECTIFS UNIS

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Mois : septembre 2022

Témoignage d’un pompier

Témoignage d’un pompier Quelque part en France Mission Flash…Toujours suspendus! PompierQuelque part en Frnace Les cagnottes Série témoignage 90 Suite à la conférence de presse du 11 juillet.  Le discours du 12 juillet a scellé le sort de mon avenir professionnel. Comme pour beaucoup de « soignants », ce 12 juillet raisonne en moi comme une trahison. Dans les jours qui ont suivi, ne voyant rien bouger dans ma profession, je me retrouve face à un dilemme. Rester seul mener ma barque contre cette attaque et après tout je n’ai jamais eu besoin des autres pour me défendre, où monter un collectif afin de chercher l’unité et faire corps ensemble. J’avoue que je ne portais guère d’espoir à cette deuxième option. J’ai pu mesurer dans mon passé de syndicaliste à quel point l’esprit de corp des sapeurs-pompiers avait diminué depuis 18 ans que je l’ai intégré. On aurait pu s’attendre à ce qu’un officier supérieur prenne en main ce combat là pour l’honneur et le bon sens. Mais ce ne fut pas le cas. Le vendredi 16 juillet au soir, ne voyant rien venir, je m’entretenais avec madame qui comme souvent dans l’histoire des Hommes influence dans les coulisses la destinée de leur famille et de leur mari. C’est donc acté, je prendrai le flambeau de la résistance au sein de notre famille et de ma corporation. J’ai immédiatement appelé un ami fidèle à ses convictions et courageux qui prêta son nom à la cause et me permis de créer ce soir-là le collectif qui soutiendra les pompiers de mon département. Je crée le plus facile, un groupe Facebook, le dimanche soir, soit 48h plus tard, plus de 1000 personnes l’ont rejoint. Apparemment je n’étais pas seul. Je crée le site internet, un groupe telegram de référents par caserne, plus de 200 pompiers me font suffisamment confiance en me laissant toutes leurs coordonnées. Grace à cela je multiplie les canaux de diffusion, SMS, mail, site, Facebook. J’organise avec l’appui d’un syndicat, bien seul, une manif dans une des plus grandes villes de France. Le succès du nombre est très modeste mais la symbolique sera bien suffisante. On décortiquera la loi du 5 Aout, on tentera de trouver des failles, d’aider les collègues pompiers mais pas que, infirmiers, médecins, secrétaires médicales, aides-soignantes, du privé, du public, en libéral, tous s’interrogent, tous cherchent une issue. Nous leur apportons quelques solutions mais en vain. Il aura fallu 6 semaines pour que la vague du 12 juillet se meure. 80% de mes collègues se feront vaccinés avant septembre, bien avant la date du 15 et pour beaucoup contre leur volonté. Pourquoi ? Pourquoi s’être résigné si vite ? Pourquoi avons-nous perdu cette bataille sans même vraiment la mener ? L’adversaire était prêt, pas nous. Il a donc bénéficier de l’effet de surprise et de sidération. Nous avons réagi, il y avait tout à faire, organiser, créer, essayer de toucher les isolés. L’adversaire, lui, avait des institutions et des Hommes en ordre de bataille. Non préparés, isolés, occupés à rattraper notre retard, la défaite était écrite. Ces femmes et ces hommes qui sont dévoués et courageux ont perdu l’esprit de corps. L’unité a volé en éclat, l’espoir s’est rendu, la résignation a gagné nos rangs et le sens de l’honneur a déserté les esprits. Nous ne sommes qu’une petite poignée de camarades à être allé au bout de nos convictions. Nous sommes suspendus, peu reviendront. Aujourd’hui, je plains ceux de mes amis qui restent contre leur gré car je sais qu’ils souffrent de cette situation et de l’esprit qui s’est emparé de nos professions. Comme pour l’Hospital, le corps des sapeurs-pompiers ne pourra pas supporter longtemps l’incendie qui fait rage au cœur de notre société. Lorsque sonnera l’heure de la prochaine bataille j’espère alors que nous serons prêts cette fois. Nous œuvrons chaque jour à ce que nous le soyons. Plus qu’une suspension c’est un combat. « Ce que nous avons à défendre est bien plus précieux que nos existences, nos foyers et la France. C’est la liberté de nos esprits, c’est notre conception du monde et de la vie. » Henry Frenay.   Tenez-vous informé de nos publications inscrivez-vous à notre newsletter INSCRIPTION Votre inscription est enregistrée Oups! un problème est survenu Laisser un commentaire Annuler la réponse Connecté en tant que Petit grain de sable. Déconnexion ? Les champs obligatoires sont indiqués avec * Message* Pécédent

Témoignage d’une infirmière

Témoignage d’une infirmière Région Bourgogne Franche Conté Mission Flash…Toujours suspendus! InfirmièreRégion Bourgogne Franche Conté Les cagnottes Série témoignage 89 Suite à la conférence de presse du 11 juillet.  Je me présente je suis infirmière, j’ai été suspendue en octobre. J’ai été au plus bas pendant quelque mois, j’ai dû remettre mes projets à plus tard, réorganiser les dépenses, accepter la situation… Aujourd’hui je vais mieux, j’ai réussi à remonter la pente grâce à mon entourage et à des personnes qui étaient dans la même situation que moi. Maintenant je suis en disponibilité, je cumule 2 emplois différents. Avec toute ma gratitude. Tenez-vous informé de nos publications inscrivez-vous à notre newsletter INSCRIPTION Votre inscription est enregistrée Oups! un problème est survenu PécédentSuivant

Témoignage d’une infirmière

Témoignage d’une infirmière Région Bourgogne Franche Comté  Mission Flash…Toujours suspendus! Infirmièrerégion Bourgogne Franche Comté  Les cagnottes Série témoignage 88 Suite à la conférence de presse du 11 juillet.  Je suis infirmière, ayant cédé à contre cœur (le mot est faible !) à l’obligation vaccinale imposée aux soignants, après plusieurs mois de burn-out provoqué par l’annonce de ces mesures autant coercitives qu’infondées. C’est pour assurer ma survie que je me suis pliée à cette contrainte. J’aime mon métier, je m’y sens à ma place, utile et reconnue des personnes que je soigne. L’annonce du 12 juillet 2021 a été un cataclysme pour moi. J’ai vécu 6 mois d’angoisse tous les matins quant à l’avenir, … le mien et aussi celui de mes enfants, des humains en général… L’injection, je l’ai vécue comme un viol… J’ai la chance d’être soutenue par de vrais amis et plusieurs médecins remarquables ! Tenez-vous informé de nos publications inscrivez-vous à notre newsletter INSCRIPTION Votre inscription est enregistrée Oups! un problème est survenu PécédentSuivant Offre une semaine de logement à Marseillan Plage POur suspendus sans revenu Appartement 70m² pour 6 à 8 personnes  Aurelien Marceau <amarceau58@gmail.com> a écrit :Bonjour, je suis un particulier, solidaire de la cause des soignants suspendus suite au refus de la vaccination COVID19..Je suis propriétaire d’un logement rez de chaussée à Marseillan Plage, pouvant accueillir 6 à 8 personnes, à 5mn à pieds de la plage.Je peux loger GRATUITEMENT UNE SEMAINE  du 1er juin au 15 juin 2022 une famille de soignants suspendus. Les renseignements sur mon logement sont visibles sur « Le Bon Coin Hérault » sous le titre « Appartement 70m² pour 6 à 8 personnes » à Marseillan Plage, et sur Airbnb « Grand Sud ».Je ne fournis pas la literie. En cas d’acceptation de cette offre, merci d’apporter la preuve du statut de personnel soignant suspendu.   II suffit qu’un des deux soit soignant(e) suspendu(e). La vie est déjà assez difficile avec un des deux sans ressources.L’appartement peut accueillir deux familles avec enfants (8 personnes), donc deux couples avec un des deux suspendu dans chaque couple, ou les deux suspendus. Précision : je peux aller chercher en voiture et raccompagner la famille de soignants à la gare de Marseillan Plage qui se trouve à 40mn à pieds, soit 2km, de mon appartement..Les commerces de proximité se situent à 15mn à pieds, la plage à 5 mn à pieds.Cordialement,V. A. B Tenez-vous informé de nos publications inscrivez-vous à notre newsletter INSCRIPTION Votre inscription est enregistrée Oups! un problème est survenu PécédentSuivant

Action OPECST

Action OPECST Au 15 septembre 2022, le rapport définitif de l’OPECST n’a toujours pas été rendu public. EXIGEONS que toutes les auditions sur les effets indésirables du vaccin anti covid soient rendues publiques sur le site du Sénat. Action OPECST Les collectifs engagés 💢Les conclusions de ce rapport seront déterminantes pour les décisions à venir en matière de politique vaccinale ainsi que pour la reconnaissance des victimes. 1. 👉 Visionnez la vidéo 2. ✍️ SIGNEZ LA PÉTITION 3. 📧 Envoyez un email au président de la commission et aux 3 autres rapporteurs Pierre.Henriet@assemblee-nationale.fr gerard.leseul@assemblee-nationale.fr s.delaprovote@senat.fr f.lassarade@senat.fr 👊Toutes nos actions sont importantes et déterminantes ! https://www.unepetition.fr/exigeons-integralite-auditions-effets-secondaires-vac-cov19

Témoignage d’une soignante

Témoignage d’une soignante Région Bourgogne Franche Conté Mission Flash…Toujours suspendus! SoignanteRégion Bourgogne Franche Conté Les cagnottes Série témoignage 87 Suite à la conférence de presse du 11 juillet.  Cette loi du 05/08/2021 qui impose l’obligation vaccinale, et appliquée avec zèle, est-elle compatible et en accord avec un régime démocratique ? Il ne s’agit pas d’un débat « pro ou antivax », prétexte souvent invoqué pour la banaliser et la rendre légitime, car du côté des « bons », qui sont sensés et responsables, qui obéissent comme des citoyens modèles, qui ne seront pas « emmerdés »comme ces autres sous-citoyens à déchoir.Cette loi n’est ni légale ni légitime. Elle n’a soulevé aucune indignation mais s’est déployée avec la complicité silencieuse, sinon active, des principaux syndicats au niveau national, habituellement plus bruyants. Plébiscitée par des politiques de toutes obédiences, reniant sans vergogne les valeurs républicaines et le droit national et international. C’est bien de valeurs bafouées dont il s’agit, valeurs humaines de dignité, de respect, de reconnaissance. Quand à l’empathie, la solidarité qui s’en préoccupe ? Ce n’est pas rentable.Liberté, Egalité, Fraternité. Cette devise a-t-elle encore cours ? Elle est le souvenir d’une idéologie d’antan, défigurée et qui n’a plus sa place dans le système qui nous gouverne impunément, irrépressiblement.Loi qui légifère la privation d’un droit d’existence digne : le droit au travail. Les Suspendus n’ont pas le droit de travailler ailleurs car ils ne sont pas licenciés et restent sous contrat, même privés de salaire. Sans droits au chômage car non licenciés, précisément. Certains politiques ont réclamé haut et fort le non-droit au RSA. Des médecins ont préconisé le non-droit aux soins, le serment d’Hippocrate est-il également suspendu, définitivement oublié lui aussi, radié ?  » L’Arbeitsverbot », [j’ai beau chercher ; je ne vois pas à quoi elle fait allusion ici , car ce mot fait allusion à une loi d’interdiction du travail de nuit ???? du coup , je n’ai pas lu ce mot du tout , qu’en plus je crains , bcp de gens ne comprennent pas, ne voulait elle pas faire allusion aux AUSWEISS ? laisser passer de la 2 nde guerre mondiale ? ]de triste mémoire, des similitudes remontent en surface, tout de même. Certains nous ont appelés « les oubliés », ces gens-là à qui sont retirés par la loi des droits fondamentaux. Les Suspendus sont bien plus qu’ oubliés du droit citoyen, ils sont sciemment mis au ban de la société, stigmatisés, honnis. Honni soit qui mal y pense. Visiblement, nous pensons mal. Mais il existe tout de même de la solidarité, entre petites gens du peuple, du sous peuple aussi. Des réseaux d’entraide, de soutien, d’écoute ,de la souffrance immense d’être haïs et autant rejetés , de cette volonté de destruction à notre encontre. En quoi essayer de vivre selon ses valeurs et dans le droit légitime, dérange-t-il autant ? Pourquoi tant de haine ? Que dire de la souffrance au quotidien de cet état de fait inique qui dure depuis plus de 12 mois, depuis le 15/09/2021 ? Pudiquement, dire simplement qu’elle est terrible. Rester humblement debout , malgré tout , n’est pas une mince affaire, tant la tourmente, voire la persécution est violente et sans cesse entretenue. Pas véritablement de mots pour dire ce déferlement de maux martelés volontairement, impunément, consciemment , mais est-ce de la conscience ? Pas de considération ici « vax/ antivax », qui est un autre sujet, radicalement. Mais le droit, la loi légitime, la justice dans sa vraie mission d’être juste, la Constitution, les Droits de l’Homme, la respectabilité, l’éthique, les combats de nos anciens : le Conseil National de la Résistance notamment qui est soigneusement démantelé, et plus largement encore… aux oubliettes ??? Merci à tous ceux qui se préoccupent, encore, de défendre le droit de notre pays. Ce pays initialement doté d’une Constitution garantissant un état de droit à ses citoyens, à tous ses citoyens, sans oubliés, sans discrimination. Pour des citoyens libres et égaux en droits, avec le troisième terme : la fraternité. Tenez-vous informé de nos publications inscrivez-vous à notre newsletter INSCRIPTION Votre inscription est enregistrée Oups! un problème est survenu PécédentSuivant

Témoignage d’un agent administratif

Témoignage d’un Agent administratif Gironde 33 Mission Flash…Toujours suspendus! Agent Administratif Gironde 33 Les cagnottes Série témoignage 86 Suite à la conférence de presse du 11 juillet. Je témoigne ici car je fais partie des soignants suspendus. Bien que non soignante mais agent administratif dans un hôpital public. Suspendu, quel drôle de mot ! Suspendu à quoi, aux lèvres de ceux qui décident de notre vie! Eh bien NON, j’ai décidé que personne ne déciderait pour moi. Que mon corps m’appartenait et que personne n’y toucherait sans mon consentement. Le 8 septembre 2021, j’ai perdu ma maman décédée du covid malgré 2 injections censées éviter les formes graves !, la mort, c’est grave? Le 15, j’étais suspendue. Je suis partie comme une voleuse, pestiférée (mais pas pour mes collègues qui me soutiennent) puis très vite qualifiée par le président français de non citoyenne. Les jours de congé de deuil ne m’ont pas été accordés et les arrêts maladies non payés. Les gens tombent des nues, « ah bon tu n’as pas de salaire depuis ! »Pour eux, c’est une affaire classée, ils ne cherchent pas plus loin. Ma vie a ressemblé à un véritable raz de marée, et je me suis rendu compte que je vivais 2 deuils, la perte de ma maman et de mon travail. Après quelques courriers recommandés adressés à l’hôpital pour essayer une défense vaine, je me suis tournée vers un avocat. Mais le délai de recours était passé, même s’il y avait une infime possibilité d’attaque et j’avoue que je n’ai pas eu la force mentale de continuer, sans maman, sans travail, sans salaire. Mon mari et ma famille m’ont toujours soutenu et j’ai la chance de ne pas être dans une grande précarité comme certains peuvent l’être. J’ai passé 5 mois 1/2 à m’occuper de mon papa resté seul. Le « positif « dans tout ça est que si je n’avais pas été suspendu, je n’aurais pas pu m’occuper de lui. (Mais sans covid, pas de deuil, pas de suspension….) Mon papa se remet tranquillement alors j’ai décidé de reprendre ma vie tant bien que mal. Bravant les on-dit « des suspendus vous ne pouvez pas travailler ailleurs » j’ai travaillé 15 jours dans une usine et maintenant je vais signer un contrat de 18 mois dans un atelier de couture. Qu’est-ce que je risque ? Que l’hôpital me licencie ! En ce qui me concerne, je ne démissionnerai pas pour le moment, ils n’attendent que ça ! Je devais passer titulaire en août prochain parce que je croyais en l’institution. Je n’y crois plus! Et s’ils nous réintègrent, ce sera sans moi. Et cette fois, je ne me laisserai pas faire. Ma force mentale est revenue. L’univers est de notre côté. Malgré cette situation en suspens, j’ai décidé que ma vie ne le serait plus. Merci à tous d’être là….pour nous

Ne touchez pas à nos enfants

Ne touchez pasà nos enfants Place aux artistes Laissez les tranquilles! Dessin par Kréatura Tenez-vous informé de nos publications inscrivez-vous à notre newsletter INSCRIPTION Votre inscription est enregistrée Oups! un problème est survenu Laisser un commentaire Annuler la réponse Connecté en tant que Petit grain de sable. Déconnexion ? Les champs obligatoires sont indiqués avec * Message* Pécédent

Témoignage d’une secrétaire médicale

Témoignage d’une secrétairemédicale région Bourgogne Franche Conté Mission Flash…Toujours suspendus! Secrétaire médicaleRégion Bourgogne Franche Conté Les cagnottes Série témoignage 85 Suite à la conférence de presse du 11 juillet. Je suis personnel hospitalier suspendu (pas de e ici ,  » personnel hospitalier » c’est masculin ), je n’ai pas eu le courage de jouer à la roulette russe avec ce soi-disant vaccin. J’ai donc été suspendue le 14 septembre dernier alors que j’étais en arrêt maladie. Dans tout ce brouillard épais dans lequel nous étions, brouillard qui a semé en moi un certain niveau d’angoisse : plus de salaire mais les charges à payer et il faut se nourrir, et de quoi sera fait demain, il a fallu prendre une décision. Mais quoi décider lorsque tout est incertain et tellement mêlé d’incohérence jour après jour ? Alors j’ai fait ma demande de retraite anticipée qui a été acceptée et qui me coûte cher : si tout avait été autrement à cause de toute cette incompétence, je vis une perte de plus de 200 euros mensuels sur MA pension de retraite et ce jusqu’à la fin de mes jours. Une telle injustice est difficile à accepter ! Vous faites partie de ceux qui nous ont soutenu et qui nous soutiennent encore, je vous en remercie, nous ne sommes pas seuls dans ce combat. Merci   Tenez-vous informé de nos publications inscrivez-vous à notre newsletter INSCRIPTION Votre inscription est enregistrée Oups! un problème est survenu PécédentSuivant

Témoignage d’une infirmière

Témoignage d’une infirmière Charente Maritime 17 Mission Flash…Toujours suspendus! Infirmièrere Charente Maritime 17 Les cagnottes Série témoignage 84 Suite à la conférence de presse du 11 juillet.  Bonjour, je m’appelle Solène, j’ai 39 ans et je suis infirmière depuis 16 ans. Depuis plusieurs années, je ne me retrouve plus dans la façon dont on me demande d’exercer mon métier que j’ai pourtant exercé avec tout mon cœur et toute mon humanité. J’ai pour projet une reconversion dans la prévention, le bien-être par les plantes et la naturopathie. J’ai toujours répondu présente pour remplacer, faire sauter mes vacances pour les besoins du service durant la pandémie, revenir sur mes repos et week-end et ne pas laisser tomber les patients et les collègues. Atteinte d’une maladie auto-immune, je refuse l’obligation vaccinale pour continuer d’exercer, et ayant eu le covid en août 2021 j’ai pu exercer jusqu’en février .2022. La rupture conventionnelle, m’a été refusée sous prétexte de « ne pas vouloir laisser partir une IDE expérimentée et compétente ».Le groupe qui m’emploie (que je ne citerai pas) ne peut autoriser un tel départ en période de pandémie. Je cherche donc une autre possibilité afin de quitter dignement mon emploi et me reconvertir, mais toutes les portes nous sont fermées en tant que « soignants non vaccinés », même l’inaptitude ne peut être prononcée sous prétexte que je suis « soignante non vax ». Je conviens avec ma cadre de poser mes congés, RTT, récup accumulée soit environ 60 jours à partir de ma suspension. 1 semaine avant la date fatidique et déjà épuisée, mon directeur décide de me supprimer ces jours et souhaite me faire faire un abandon de poste ou une démission. Ne tenant plus je m’arrête sous la menace de me faire contrôler par la sécu alors que je ne tiens déjà plus debout depuis des semaines. Je reste en arrêt 4 semaines, mon médecin étant en désaccord sur ma démarche ne veut pas me prolonger, me met sous anxiolytiques et me conseille de démissionner pour me sentir mieux. Je suis donc suspendue à la fin de mon arrêt de travail, complètement épuisée, vidée et suivie par une psychologue de la médecine du travail spécialisée dans le burn-out. J’ai l’impression de ne plus savoir qui je suis, je me sens seule, incomprise, je suis en colère et je ressens beaucoup d’injustice. Je me mets à chercher du travail en parallèle mais il faut aussi faire le deuil de cette « vie d’avant », je culpabilise de faire vivre cela à ma famille qui s’inquiète, et chaque matin je m’inquiète de comment je vais vivre, je dois vite trouver un travail. Début avril, je reçois un coup de téléphone d’une policière pour m’auditionner dans le cadre d’une procédure d’exercice illégal à mon encontre, je reste abasourdie, je crois à une erreur. Elle m’explique que je suis accusée d’exercice illégal de ma profession car je ne suis pas inscrite à l’ordre infirmier, que c’est un délit passible de 33000 euros d’amende et de 2 ans d’emprisonnement…. Je suis auditionnée le lendemain matin, elle m’explique que n’étant pas vaccinée, ma direction a fait remonter mon nom à l’ordre » de trouver un moyen de ne pas me suspendre », l’ordre ne m’ayant pas retrouvé dans son listing d’inscrits me dénonce pour exercice illégal. J’explique que bon nombre de mes collègues ne sont pas inscrites non plus, mais selon leur enquête, je suis la seule en infraction avec l’ordre. Suite à l’audition, je suis fichée avec prise d’empreintes et photos face profil tel une criminelle, on me laisse partir comme ça me disant que mon dossier est transféré au parquet…… je m’effondre en larme sur le parvis de la police en sortant. Je contacte ma cadre, qui me confirme que bon nombre de mes collègues ne sont pas inscrites non plus, et me passe la direction afin que j’en sache plus. Le directeur m’explique que nul n’est censé ignorer la loi et raccroche en interdisant à toutes personnes de la clinique de me contacter. 4 mois se sont écoulés depuis ces faits, je n’ai aucune nouvelle de la procédure, j’ai démissionné pour tenter de tourner la page, en finir avec cette clinique qui m’a utilisée et jetée comme une malpropre. J’ai pu obtenir le paiement de mes congés, RTT et récups non prises pour subvenir à mes besoins. J’ai pu trouver du soutien auprès du SLS et de plusieurs IDE ayant vécu les mêmes évènements. On ne se connaît pas, on ne s’est jamais vu, mais nos échanges par téléphone m’ont été d’un grand soutien. J’ai également trouvé soutien auprès de Réinfo Covid et de ses membres. Je ne sais pas comment j’ai fait pour tenir ces derniers mois car chaque jour, chaque matin était un combat pour tenter de se relever et en même temps, je devais absolument chercher du travail. J’ai diminué au maximum mes dépenses, vendu quelques affaires (vêtements, objets..), ma famille m’a fait des courses, prêté de l’argent….. Puis il y a les démarches à Pôle emploi, à la CAF, partout nous sommes des cas spéciaux, aucune « case » n’est prévue pour nous, nous ne faisons partie d’aucune catégorie. Lorsque l’on discute avec des personnes on ne sait pas si on peut parler de notre situation, on ne sait pas comment on va être, si l’on va être dénigrée ou non. Dans la recherche d’emploi, comment explique-t-on notre arrivée ici pour ce boulot ?,dans la vie de tous les jours beaucoup de gens m’ont dit… « mais il n’y a plus d’obligation vaccinale tu peux retravailler !!!!!????? Aujourd’hui, j’ai retrouvé un peu d’espoir et la capacité de me battre encore un peu, mais je sens que tout reste fragile…. J’ai trouvé un petit boulot pour l’été de vendeuse, au bout de 4 mois j’aurai la possibilité de monter un dossier avec toutes mes démarches de recherches d’emploi pour faire une demande de chômage et je passerai en commission. J’espère pouvoir trouver une possibilité pour financer une école de naturopathie herboristerie et ensuite lancer une activité…. J’ai envie de vous dire qu’après

Témoignage d’une aide soignante

Témoignage d’une aide soignante Gard 30 Mission Flash…Toujours suspendus! Aide soignante Gard 30 Les cagnottes Série témoignage 83 Suite à la conférence de presse du 11 juillet. Suspendue en septembre 2021, je vous apporte mon témoignage et ma réflexion dans cette période douloureuse. En début d’année 2021, quand la vaccination COVID a commencé, on nous avait prévenus que cela n’empêchait ni la contamination, ni la transmission. Ma surveillante a été testée positive après ses injections et suite à une prise de sang, elle a été surprise de comprendre qu’elle n’avait développé aucun anticorps. Les premiers effets secondaires graves sont apparus, Astrazeneca a été suspendu. Autant de raisons qui m’ont passé l’envie d’aller me faire injecter. De plus, j’ai trouvé des témoignages de grands scientifiques spécialisés dans l’ARNm qui semblaient dire que ces produits pouvaient être dangereux. Je savais qu’en tant que soignante je risquais d’être soumise à un vaccin. Après que mes amis m’ont expliqué la différence entre l’ARNm, l’adénovirus et le virus inactivé, je m’étais simplement dit que je choisirai plutôt le vaccin à virus inactivé de Valneva. En mars 2021, mon mari a contracté le variant Anglais, moi puis mes enfants, nous avons tous été positifs avec des symptômes type état grippal, rien de bien méchant. Étant soignante, on m’a immédiatement signifié que je pouvais travailler car il ne fallait pas provoquer de pénurie de soignants parce que j’étais parfaitement formée aux gestes barrières et que j’avais les équipements pour protéger mes patients. J’ai refusé de reprendre avant la fin de mon isolement pour m’occuper de ma famille et mon employeur n’a pas souhaité non plus que je reprenne plus tôt. Quand le président Macron a évoqué l’obligation vaccinale des soignants en juillet, je me suis effondrée, il avait lui même dit que ça n’arriverait pas. Je ne pouvais pas y croire parce que cette mesure était injuste sur plusieurs plans, ça allait contre tant de droits et de loi. J’ai martelé à mes collègues que ces lois sur le pass sanitaire et l’obligation vaccinale ne pouvaient pas passer, ne devaient pas passer. C’est en pleurs que je leur ai dit que, ce qui se passait, était extrêmement grave pour nous et nos enfants et dépassait largement le problème du pour ou contre la vaccination. J’ai demandé une disponibilité en précisant que je ne pouvais pas donner mon consentement libre et éclairé pour ces injections et que je souhaitais attendre le vaccin Valneva (qui, à ce moment-là, devait sortir en décembre ou janvier), on me l’a refusé. J’ai finalement été suspendue le 21 septembre 2021 par mon DRH qui m’a reçu comme une pestiférée dans le poste de sécurité devant un agent malgré mon test négatif du jour. Quand les larmes sont venues, j’ai décidé de les déverser pour qu’il réalise le mal qui était fait. Je l’ai supplié de garder mon poste que j’avais eu tant de mal à obtenir 1 an plus tôt après 20 mois de CDD. Je lui ai demandé s’il était sûr de ne rien pouvoir faire malgré les injustices qui étouffaient ces lois mais encore une fois, il m’a seulement dit qu’il n’avait pas le choix, qu’il appliquait justement ladite loi. Le 12 juillet 2021, c’est comme si mon monde se disloquait, je ne voyais plus d’avenir possible, ni pour moi, ni pour mes enfants. Je ne pouvais pas croire que ça allait durer, je pensais vraiment que c’était un mauvais rêve mais qu’on était en France et que rien que cela était un gage de confiance en l’avenir. Je suis allée voir un médecin qui voyant mon état a décidé de me mettre en arrêt maladie parce qu’en effet, je n’étais plus apte à rien du tout. J’ai passé tout mon temps à dormir et à pleurer. Quand mes enfants étaient là, je les regardais en me demandant quel avenir j’allais leur offrir, à m’en vouloir de les avoir mis au monde pour leur faire vivre le chaos. Mon grand-père est décédé en novembre de complications en lien avec son affection au COVID en étant doublement injecté. Il a fallu endurer l’humiliation du test payant pour pouvoir prendre le train et le stress incontrôlable du passage de la frontière pour nous rendre à ses obsèques aux Pays-Bas. Il est terrible ce sentiment d’être une pestiférée où que l’on aille. Je n’ai pas prolongé mon arrêt de travail après les fêtes parce que je devais impérativement me relever, trouver un travail quel qu’il soit afin de sortir de mon état mortifère. Ma maison était vendue et je devais trouver un nouveau logement, chose improbable sans salaire. « Par chance », la fille de mes voisins m’a contaminée et j’ai obtenu un certificat de rétablissement fin janvier 2022. Bien que sa réduction à 4 mois soit passée le 14 février, je n’ai pas obtenu les 6 mois de sursis initiaux mais bien 4mois. Je n’avais pas vraiment envie de retourner au travail mais pour ma location, c’était inespéré. À ma grande surprise, j’ai été très bien accueillie par mes collègues, même félicitée par certains. Connaissant évidemment mon positionnement, beaucoup m’ont confié leurs effets secondaires, parfois graves et leur colère d’avoir dû faire la 3ème dose en janvier. Ils ne veulent pas de la 4ème et aimeraient tellement avoir pu résister aux 3 premières. Contrairement à ce qui se dit dans certains médias, les soignants veulent le retour des non-vaccinés parce que pour eux ça serait la résiliation de leur abonnement vaccinal. À peine revenu au travail, mon planning affiché déjà ma future suspension. J’ai eu encore une fois la « chance » d’être contaminée et bien sûr sur mon planning, le 8 octobre prochain signe la fin de mon sursis. Je réfléchis très sérieusement à une reconversion, c’est vraiment très difficile mais tellement nécessaire. J’ai aimé retrouver mon travail, mes patients et mes collègues mais il est évident que tous sont en souffrance. Les démissions pleuvent et le manque de personnel se fait sentir, cela fait 1an que 22 lits sont fermés dans une structure qui