LES COLLECTIFS UNIS

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TEMOIGNAGE

Témoignage d’une infirmière

Témoignage d’une infirmière Bourgogne Franche Comté Mission Flash…Toujours suspendus! InfirmièreBourgogne Franche Comté Les cagnottes Série témoignage 92 Suite à la conférence de presse du 11 juillet.  Je suis suspendue depuis le 27 Septembre dernier, car n’étant pas vaccinée je ne pouvais plus exercer ni prétendre à l’arrêt maladie car le médecin-conseil a jugé que j’étais inéligible à ce droit car encore une fois je suis une soignante non vaccinée. J’ai 37 ans, je suis infirmière depuis 15 ans et parent de 2 enfants à charge. Il me semble utile de rappeler que cette nouvelle technologie de vaccin est en cours d’expérimentation. D’ailleurs, la science et la médecine commencent à identifier l’existence de perturbations et d’effets indésirables graves à moyen et long terme liés à ces injections. Je ne suis pas antivax!!! J’ai choisi de peser la balance bénéfice/risque, dans la cohérence de mes connaissances et de mes symptômes légers provoqués par le virus de la covid 19 dans mon organisme. Mon corps et ma santé étant devenus pour moi mes priorités, je choisis encore aujourd’hui de me privilégier. Or, je suis contrainte de perdre mon emploi, ma vocation, car j’ai choisi ma santé. Cela est totalement absurde. Alors que la situation se dégrade considérablement dans les hôpitaux français, que mes collègues sont sous pression car la pénurie de soignants est plus que préoccupante, nous ne sommes toujours pas réhabilités dans nos fonctions. Il est important pour moi de dénoncer ce non-sens, en tant que soignante et citoyenne. Nous regardons s’effondrer notre système de santé alors que les soignants suspendus ne demandent qu’à travailler. Après neuf mois d’attente, de compromis et d’abnégation, ma situation demeure précaire. Ma hiérarchie est totalement muette, je ne connais pas d’issue. L’état nous a oubliés en nous niant. Cette situation totalement inédite et inhumaine nous conduit à l’absence de solution. Ma foi, a été mon arme prioritaire dans la traversée de ce désert. Je continue à croire que cette situation malsaine trouve une issue favorable, afin que les citoyens français retrouvent leur souveraineté dans leur liberté de choisir avec discernement. Léa, une infirmière suspendue à son intégrité Tenez-vous informé de nos publications inscrivez-vous à notre newsletter INSCRIPTION Votre inscription est enregistrée Oups! un problème est survenu PécédentSuivant

Les enfants témoignent

Les enfants témoignent… en partenariat avec le collectif Parents en Colère nous souhaitons recolter un maximum de témoignages afin d’informer un maximum sur le malaise, les impacts physiologiques et psychologiques qu’ils subissent depuis 2 ans. Il est temps que les enfants soient entendus sur leur vécu du confinement et des 2 ans qui ont suivis. Nos enfants sont les futurs adultes qui porteront les conséquences de ce vécu. Leur expression est importante: ils sont eux aussi concernés par les mesures qui ont été et sont, pour certains, toujours imposées. Ces mesures exceptionnelles ont et auront des conséquances sur eux. On leur a imposé de se cacher une partie du visage (les entraînant ainsi à cacher leurs expressions), pour préserver la santé des adultes en les culpabilisant. Par la suite, on leur a suggéré de se vacciner pour “vivre normalement“ et jouir de leurs activités scolaires ou périscolaires, loisirs ou vacances… Et finalement, aujourd’hui, à quoi ou qui ça a servi ? Qu’ils soient petits, ados ou étudiants, on ne leur a jamais demandé leur avis. Pourtant ils ont aussi leur mot à dire… Alors, laissons-les s’exprimer sous n’importe quelle forme! Écoutons et entendons ce qu’ils ont envie de nous raconter ! De quelle manière ont-ils vécu ces mesures exceptionnelles mises en place pour lutter contre un élément invisible, impalpable…! Nous vous proposons de les mettre aux crayons, à la plume et de nous envoyer leurs témoignages (anonymes ou non). Nous LES rassemblerons dans un recueil que nous souhaitons publier pour que jamais personne n’oublie cette sombre période. Envoyez nous leurs témoignages à : collectifsunis.stop0508@gmail.com Merci de mettre en objet “mon enfants témoigne” Nous vous demandons d’écrire dans le corps du message: Je soussigné(e) …. autorise l’utilisation (anonyme ou non) du témoignage de mon ou mes enfant(s).

témoignage d’une éducatrice Spécialisée

Témoignage d’une éducatrice spécialisée Région Bourgogne Franche Comté Mission Flash…Toujours suspendus! Educatrice spécialiséeRégion Bourgogne Franche Conté Les cagnottes Série témoignage 91 Suite à la conférence de presse du 11 juillet. Je suis éducatrice spécialisée dans une Maison Départementale de l’Enfance. Juridiquement nous ne devions pas être appelés à la vaccination obligatoire comme le souligne l’article 12 de la loi du 5 août en article 12.1°) liste des établissements concernés. L’article 12.1°) évoque les établissements médico-sociaux concernés. La MDE n’en fait pas partie car les établissements relevant de l’article L 312-1,1°) du CASF ne sont pas visés par cet article 12.1°. Néanmoins, l’article 12 de la loi du 5 août précise aussi que le nombre de professionnels de santé mentionnés à la quatrième partie du code de la santé publique lorsqu’ils ne relèvent pas du premier du présent article 1 et les personnes travaillant dans les mêmes locaux sont soumis à cette obligation. Ainsi je travaillais dans un service où je côtoyais des collègues auxiliaires de puériculture en titre et c’est ainsi que l’obligation vaccinale nous fut imposée à tous soignants et non soignants à l’exception de deux services composés uniquement d’éducateurs et le service administratif, possédant leurs propres bureaux. Refusant ces injections (1ère fois dans ma carrière car ayant toujours respecté l’obligation vaccinale), je suis convoquée au département en septembre 2021 pour un entretien avec la DRH, l’infirmière de la médecine du travail et deux membres du service de qualité de vie au travail ainsi que notre responsable RH de la Maison de l’enfance. L’entretien fut respectueux et sans jugement de la part de mes employeurs. J’ai donc confirmé que je n’étais pas prête à ce moment-là à recevoir cette injection car je n’avais pas de réponses aux nombreuses questions que je me posais quant à la composition du produit et aux effets indésirables possibles. Nous étions aux alentours du 15 septembre. Après avoir posé mes congés et des temps syndicaux (j’étais déléguée syndicale et je bénéficiais de 25 % de temps syndical), j’ai eu l’opportunité de remplacer une collègue sur un des deux services non concernés par l’obligation vaccinale du 1er novembre 2021 au 31 mai 2022. Mais ce nouveau poste n’était plus en internat, mon salaire a par conséquent baissé considérablement. Ce poste très intéressant au demeurant à nécessité de ma part des heures de travail supplémentaires et beaucoup d’énergie pour m’investir au mieux et répondre aux besoins des enfants et de leurs parents puisqu’il s’agissait de visites accompagnées et de visites à domicile. La situation de stress et d’impasse professionnelle que j’étais contrainte de vivre, m’a profondément bouleversé au fur et à mesure des mois qui passaient. Ainsi à la mi-mai j’ai été arrêtée et je suis actuellement en prolongation de cet arrêt jusqu’à fin juillet. Je sais, car j’en ai été informé, que mon remplacement a pris fin et qu’à la suite de mon arrêt maladie après la pause de mes congés, la suspension prendra effet. Je peux envisager d’autres voies d’orientation mais mon souhait est de pouvoir réintégrer mon poste d’éducatrice à la MDE où j’ai évolué d’auxiliaire de puériculture à éducatrice spécialisée et où j’ai travaillé dans tous les services, de la petite enfance à l’adolescence en passant donc par le service d’accompagnement des familles. Je suis rentrée à la maison de l’enfance il y a 32 ans. Il est très difficile de se voir éjectée de la sorte par une loi liberticide alors que l’ensemble de mes collègues me soutiennent et espèrent que la réintégration des soignants aura bientôt lieu ainsi que l’arrêt de ces doses trimestrielles. Par ailleurs le responsable des ressources humaines à la Maison de l’Enfance m’a rencontré à plusieurs reprises et m’a incité à me réorienter ou à me mettre en disponibilité. En revanche, une personne du département aux compétences de juriste m’a, elle, préconisé de tenir bon en étant suspendu mais de ne surtout pas me mettre en disponibilité. Une avocate consultée courant avril m’a également orientée dans cette direction. Voyez par vous-même comme ces informations sont contradictoires et apportent plus de doute que de confiance. Je me demande souvent où ils veulent nous mener. Par ailleurs je peux vous préciser que cet hiver nous avons pu vérifier à la Maison de l’enfance que cette vaccination n’a pas beaucoup protégé. Plus de la moitié du personnel a eu le covid 19 (énormément plus de cas qu’à l’hiver 2021 où la vaccination n’avait pas encore eu lieu). D’ailleurs j’ai moi-même contracté la maladie sans problème. Les enfants l’ont également attrapé sans aucune complication. La plus jeune avait quatre jours (pupille) et du fait du protocole obligeant à l’hospitalisation lors d’une température supérieure à 38 pour un nourrisson de moins de 7 jours, a été hospitalisée car fièvre à 38°4. Le test PCR de l’hôpital, l’a révélé positive mais elle n’est restée qu’une journée du fait d’un état stable et non inquiétant. Des collègues vaccinées continuent à contracter la maladie et des effets indésirables graves post-vaccination se font jour. Je veux croire que cet état liberticide cessera que les droits de l’homme pourront à nouveau être entendus. Tenez-vous informé de nos publications inscrivez-vous à notre newsletter INSCRIPTION Votre inscription est enregistrée Oups! un problème est survenu PécédentSuivant

Témoignage d’un pompier

Témoignage d’un pompier Quelque part en France Mission Flash…Toujours suspendus! PompierQuelque part en Frnace Les cagnottes Série témoignage 90 Suite à la conférence de presse du 11 juillet.  Le discours du 12 juillet a scellé le sort de mon avenir professionnel. Comme pour beaucoup de « soignants », ce 12 juillet raisonne en moi comme une trahison. Dans les jours qui ont suivi, ne voyant rien bouger dans ma profession, je me retrouve face à un dilemme. Rester seul mener ma barque contre cette attaque et après tout je n’ai jamais eu besoin des autres pour me défendre, où monter un collectif afin de chercher l’unité et faire corps ensemble. J’avoue que je ne portais guère d’espoir à cette deuxième option. J’ai pu mesurer dans mon passé de syndicaliste à quel point l’esprit de corp des sapeurs-pompiers avait diminué depuis 18 ans que je l’ai intégré. On aurait pu s’attendre à ce qu’un officier supérieur prenne en main ce combat là pour l’honneur et le bon sens. Mais ce ne fut pas le cas. Le vendredi 16 juillet au soir, ne voyant rien venir, je m’entretenais avec madame qui comme souvent dans l’histoire des Hommes influence dans les coulisses la destinée de leur famille et de leur mari. C’est donc acté, je prendrai le flambeau de la résistance au sein de notre famille et de ma corporation. J’ai immédiatement appelé un ami fidèle à ses convictions et courageux qui prêta son nom à la cause et me permis de créer ce soir-là le collectif qui soutiendra les pompiers de mon département. Je crée le plus facile, un groupe Facebook, le dimanche soir, soit 48h plus tard, plus de 1000 personnes l’ont rejoint. Apparemment je n’étais pas seul. Je crée le site internet, un groupe telegram de référents par caserne, plus de 200 pompiers me font suffisamment confiance en me laissant toutes leurs coordonnées. Grace à cela je multiplie les canaux de diffusion, SMS, mail, site, Facebook. J’organise avec l’appui d’un syndicat, bien seul, une manif dans une des plus grandes villes de France. Le succès du nombre est très modeste mais la symbolique sera bien suffisante. On décortiquera la loi du 5 Aout, on tentera de trouver des failles, d’aider les collègues pompiers mais pas que, infirmiers, médecins, secrétaires médicales, aides-soignantes, du privé, du public, en libéral, tous s’interrogent, tous cherchent une issue. Nous leur apportons quelques solutions mais en vain. Il aura fallu 6 semaines pour que la vague du 12 juillet se meure. 80% de mes collègues se feront vaccinés avant septembre, bien avant la date du 15 et pour beaucoup contre leur volonté. Pourquoi ? Pourquoi s’être résigné si vite ? Pourquoi avons-nous perdu cette bataille sans même vraiment la mener ? L’adversaire était prêt, pas nous. Il a donc bénéficier de l’effet de surprise et de sidération. Nous avons réagi, il y avait tout à faire, organiser, créer, essayer de toucher les isolés. L’adversaire, lui, avait des institutions et des Hommes en ordre de bataille. Non préparés, isolés, occupés à rattraper notre retard, la défaite était écrite. Ces femmes et ces hommes qui sont dévoués et courageux ont perdu l’esprit de corps. L’unité a volé en éclat, l’espoir s’est rendu, la résignation a gagné nos rangs et le sens de l’honneur a déserté les esprits. Nous ne sommes qu’une petite poignée de camarades à être allé au bout de nos convictions. Nous sommes suspendus, peu reviendront. Aujourd’hui, je plains ceux de mes amis qui restent contre leur gré car je sais qu’ils souffrent de cette situation et de l’esprit qui s’est emparé de nos professions. Comme pour l’Hospital, le corps des sapeurs-pompiers ne pourra pas supporter longtemps l’incendie qui fait rage au cœur de notre société. Lorsque sonnera l’heure de la prochaine bataille j’espère alors que nous serons prêts cette fois. Nous œuvrons chaque jour à ce que nous le soyons. Plus qu’une suspension c’est un combat. « Ce que nous avons à défendre est bien plus précieux que nos existences, nos foyers et la France. C’est la liberté de nos esprits, c’est notre conception du monde et de la vie. » Henry Frenay.   Tenez-vous informé de nos publications inscrivez-vous à notre newsletter INSCRIPTION Votre inscription est enregistrée Oups! un problème est survenu Laisser un commentaire Annuler la réponse Connecté en tant que Petit grain de sable. Déconnexion ? Les champs obligatoires sont indiqués avec * Message* Pécédent

Témoignage d’une infirmière

Témoignage d’une infirmière Région Bourgogne Franche Conté Mission Flash…Toujours suspendus! InfirmièreRégion Bourgogne Franche Conté Les cagnottes Série témoignage 89 Suite à la conférence de presse du 11 juillet.  Je me présente je suis infirmière, j’ai été suspendue en octobre. J’ai été au plus bas pendant quelque mois, j’ai dû remettre mes projets à plus tard, réorganiser les dépenses, accepter la situation… Aujourd’hui je vais mieux, j’ai réussi à remonter la pente grâce à mon entourage et à des personnes qui étaient dans la même situation que moi. Maintenant je suis en disponibilité, je cumule 2 emplois différents. Avec toute ma gratitude. Tenez-vous informé de nos publications inscrivez-vous à notre newsletter INSCRIPTION Votre inscription est enregistrée Oups! un problème est survenu PécédentSuivant

Témoignage d’une infirmière

Témoignage d’une infirmière Région Bourgogne Franche Comté  Mission Flash…Toujours suspendus! Infirmièrerégion Bourgogne Franche Comté  Les cagnottes Série témoignage 88 Suite à la conférence de presse du 11 juillet.  Je suis infirmière, ayant cédé à contre cœur (le mot est faible !) à l’obligation vaccinale imposée aux soignants, après plusieurs mois de burn-out provoqué par l’annonce de ces mesures autant coercitives qu’infondées. C’est pour assurer ma survie que je me suis pliée à cette contrainte. J’aime mon métier, je m’y sens à ma place, utile et reconnue des personnes que je soigne. L’annonce du 12 juillet 2021 a été un cataclysme pour moi. J’ai vécu 6 mois d’angoisse tous les matins quant à l’avenir, … le mien et aussi celui de mes enfants, des humains en général… L’injection, je l’ai vécue comme un viol… J’ai la chance d’être soutenue par de vrais amis et plusieurs médecins remarquables ! Tenez-vous informé de nos publications inscrivez-vous à notre newsletter INSCRIPTION Votre inscription est enregistrée Oups! un problème est survenu PécédentSuivant Offre une semaine de logement à Marseillan Plage POur suspendus sans revenu Appartement 70m² pour 6 à 8 personnes  Aurelien Marceau <amarceau58@gmail.com> a écrit :Bonjour, je suis un particulier, solidaire de la cause des soignants suspendus suite au refus de la vaccination COVID19..Je suis propriétaire d’un logement rez de chaussée à Marseillan Plage, pouvant accueillir 6 à 8 personnes, à 5mn à pieds de la plage.Je peux loger GRATUITEMENT UNE SEMAINE  du 1er juin au 15 juin 2022 une famille de soignants suspendus. Les renseignements sur mon logement sont visibles sur « Le Bon Coin Hérault » sous le titre « Appartement 70m² pour 6 à 8 personnes » à Marseillan Plage, et sur Airbnb « Grand Sud ».Je ne fournis pas la literie. En cas d’acceptation de cette offre, merci d’apporter la preuve du statut de personnel soignant suspendu.   II suffit qu’un des deux soit soignant(e) suspendu(e). La vie est déjà assez difficile avec un des deux sans ressources.L’appartement peut accueillir deux familles avec enfants (8 personnes), donc deux couples avec un des deux suspendu dans chaque couple, ou les deux suspendus. Précision : je peux aller chercher en voiture et raccompagner la famille de soignants à la gare de Marseillan Plage qui se trouve à 40mn à pieds, soit 2km, de mon appartement..Les commerces de proximité se situent à 15mn à pieds, la plage à 5 mn à pieds.Cordialement,V. A. B Tenez-vous informé de nos publications inscrivez-vous à notre newsletter INSCRIPTION Votre inscription est enregistrée Oups! un problème est survenu PécédentSuivant

Témoignage d’une soignante

Témoignage d’une soignante Région Bourgogne Franche Conté Mission Flash…Toujours suspendus! SoignanteRégion Bourgogne Franche Conté Les cagnottes Série témoignage 87 Suite à la conférence de presse du 11 juillet.  Cette loi du 05/08/2021 qui impose l’obligation vaccinale, et appliquée avec zèle, est-elle compatible et en accord avec un régime démocratique ? Il ne s’agit pas d’un débat « pro ou antivax », prétexte souvent invoqué pour la banaliser et la rendre légitime, car du côté des « bons », qui sont sensés et responsables, qui obéissent comme des citoyens modèles, qui ne seront pas « emmerdés »comme ces autres sous-citoyens à déchoir.Cette loi n’est ni légale ni légitime. Elle n’a soulevé aucune indignation mais s’est déployée avec la complicité silencieuse, sinon active, des principaux syndicats au niveau national, habituellement plus bruyants. Plébiscitée par des politiques de toutes obédiences, reniant sans vergogne les valeurs républicaines et le droit national et international. C’est bien de valeurs bafouées dont il s’agit, valeurs humaines de dignité, de respect, de reconnaissance. Quand à l’empathie, la solidarité qui s’en préoccupe ? Ce n’est pas rentable.Liberté, Egalité, Fraternité. Cette devise a-t-elle encore cours ? Elle est le souvenir d’une idéologie d’antan, défigurée et qui n’a plus sa place dans le système qui nous gouverne impunément, irrépressiblement.Loi qui légifère la privation d’un droit d’existence digne : le droit au travail. Les Suspendus n’ont pas le droit de travailler ailleurs car ils ne sont pas licenciés et restent sous contrat, même privés de salaire. Sans droits au chômage car non licenciés, précisément. Certains politiques ont réclamé haut et fort le non-droit au RSA. Des médecins ont préconisé le non-droit aux soins, le serment d’Hippocrate est-il également suspendu, définitivement oublié lui aussi, radié ?  » L’Arbeitsverbot », [j’ai beau chercher ; je ne vois pas à quoi elle fait allusion ici , car ce mot fait allusion à une loi d’interdiction du travail de nuit ???? du coup , je n’ai pas lu ce mot du tout , qu’en plus je crains , bcp de gens ne comprennent pas, ne voulait elle pas faire allusion aux AUSWEISS ? laisser passer de la 2 nde guerre mondiale ? ]de triste mémoire, des similitudes remontent en surface, tout de même. Certains nous ont appelés « les oubliés », ces gens-là à qui sont retirés par la loi des droits fondamentaux. Les Suspendus sont bien plus qu’ oubliés du droit citoyen, ils sont sciemment mis au ban de la société, stigmatisés, honnis. Honni soit qui mal y pense. Visiblement, nous pensons mal. Mais il existe tout de même de la solidarité, entre petites gens du peuple, du sous peuple aussi. Des réseaux d’entraide, de soutien, d’écoute ,de la souffrance immense d’être haïs et autant rejetés , de cette volonté de destruction à notre encontre. En quoi essayer de vivre selon ses valeurs et dans le droit légitime, dérange-t-il autant ? Pourquoi tant de haine ? Que dire de la souffrance au quotidien de cet état de fait inique qui dure depuis plus de 12 mois, depuis le 15/09/2021 ? Pudiquement, dire simplement qu’elle est terrible. Rester humblement debout , malgré tout , n’est pas une mince affaire, tant la tourmente, voire la persécution est violente et sans cesse entretenue. Pas véritablement de mots pour dire ce déferlement de maux martelés volontairement, impunément, consciemment , mais est-ce de la conscience ? Pas de considération ici « vax/ antivax », qui est un autre sujet, radicalement. Mais le droit, la loi légitime, la justice dans sa vraie mission d’être juste, la Constitution, les Droits de l’Homme, la respectabilité, l’éthique, les combats de nos anciens : le Conseil National de la Résistance notamment qui est soigneusement démantelé, et plus largement encore… aux oubliettes ??? Merci à tous ceux qui se préoccupent, encore, de défendre le droit de notre pays. Ce pays initialement doté d’une Constitution garantissant un état de droit à ses citoyens, à tous ses citoyens, sans oubliés, sans discrimination. Pour des citoyens libres et égaux en droits, avec le troisième terme : la fraternité. Tenez-vous informé de nos publications inscrivez-vous à notre newsletter INSCRIPTION Votre inscription est enregistrée Oups! un problème est survenu PécédentSuivant

Témoignage d’un agent administratif

Témoignage d’un Agent administratif Gironde 33 Mission Flash…Toujours suspendus! Agent Administratif Gironde 33 Les cagnottes Série témoignage 86 Suite à la conférence de presse du 11 juillet. Je témoigne ici car je fais partie des soignants suspendus. Bien que non soignante mais agent administratif dans un hôpital public. Suspendu, quel drôle de mot ! Suspendu à quoi, aux lèvres de ceux qui décident de notre vie! Eh bien NON, j’ai décidé que personne ne déciderait pour moi. Que mon corps m’appartenait et que personne n’y toucherait sans mon consentement. Le 8 septembre 2021, j’ai perdu ma maman décédée du covid malgré 2 injections censées éviter les formes graves !, la mort, c’est grave? Le 15, j’étais suspendue. Je suis partie comme une voleuse, pestiférée (mais pas pour mes collègues qui me soutiennent) puis très vite qualifiée par le président français de non citoyenne. Les jours de congé de deuil ne m’ont pas été accordés et les arrêts maladies non payés. Les gens tombent des nues, « ah bon tu n’as pas de salaire depuis ! »Pour eux, c’est une affaire classée, ils ne cherchent pas plus loin. Ma vie a ressemblé à un véritable raz de marée, et je me suis rendu compte que je vivais 2 deuils, la perte de ma maman et de mon travail. Après quelques courriers recommandés adressés à l’hôpital pour essayer une défense vaine, je me suis tournée vers un avocat. Mais le délai de recours était passé, même s’il y avait une infime possibilité d’attaque et j’avoue que je n’ai pas eu la force mentale de continuer, sans maman, sans travail, sans salaire. Mon mari et ma famille m’ont toujours soutenu et j’ai la chance de ne pas être dans une grande précarité comme certains peuvent l’être. J’ai passé 5 mois 1/2 à m’occuper de mon papa resté seul. Le « positif « dans tout ça est que si je n’avais pas été suspendu, je n’aurais pas pu m’occuper de lui. (Mais sans covid, pas de deuil, pas de suspension….) Mon papa se remet tranquillement alors j’ai décidé de reprendre ma vie tant bien que mal. Bravant les on-dit « des suspendus vous ne pouvez pas travailler ailleurs » j’ai travaillé 15 jours dans une usine et maintenant je vais signer un contrat de 18 mois dans un atelier de couture. Qu’est-ce que je risque ? Que l’hôpital me licencie ! En ce qui me concerne, je ne démissionnerai pas pour le moment, ils n’attendent que ça ! Je devais passer titulaire en août prochain parce que je croyais en l’institution. Je n’y crois plus! Et s’ils nous réintègrent, ce sera sans moi. Et cette fois, je ne me laisserai pas faire. Ma force mentale est revenue. L’univers est de notre côté. Malgré cette situation en suspens, j’ai décidé que ma vie ne le serait plus. Merci à tous d’être là….pour nous

Témoignage d’une secrétaire médicale

Témoignage d’une secrétairemédicale région Bourgogne Franche Conté Mission Flash…Toujours suspendus! Secrétaire médicaleRégion Bourgogne Franche Conté Les cagnottes Série témoignage 85 Suite à la conférence de presse du 11 juillet. Je suis personnel hospitalier suspendu (pas de e ici ,  » personnel hospitalier » c’est masculin ), je n’ai pas eu le courage de jouer à la roulette russe avec ce soi-disant vaccin. J’ai donc été suspendue le 14 septembre dernier alors que j’étais en arrêt maladie. Dans tout ce brouillard épais dans lequel nous étions, brouillard qui a semé en moi un certain niveau d’angoisse : plus de salaire mais les charges à payer et il faut se nourrir, et de quoi sera fait demain, il a fallu prendre une décision. Mais quoi décider lorsque tout est incertain et tellement mêlé d’incohérence jour après jour ? Alors j’ai fait ma demande de retraite anticipée qui a été acceptée et qui me coûte cher : si tout avait été autrement à cause de toute cette incompétence, je vis une perte de plus de 200 euros mensuels sur MA pension de retraite et ce jusqu’à la fin de mes jours. Une telle injustice est difficile à accepter ! Vous faites partie de ceux qui nous ont soutenu et qui nous soutiennent encore, je vous en remercie, nous ne sommes pas seuls dans ce combat. Merci   Tenez-vous informé de nos publications inscrivez-vous à notre newsletter INSCRIPTION Votre inscription est enregistrée Oups! un problème est survenu PécédentSuivant

Témoignage d’une infirmière

Témoignage d’une infirmière Charente Maritime 17 Mission Flash…Toujours suspendus! Infirmièrere Charente Maritime 17 Les cagnottes Série témoignage 84 Suite à la conférence de presse du 11 juillet.  Bonjour, je m’appelle Solène, j’ai 39 ans et je suis infirmière depuis 16 ans. Depuis plusieurs années, je ne me retrouve plus dans la façon dont on me demande d’exercer mon métier que j’ai pourtant exercé avec tout mon cœur et toute mon humanité. J’ai pour projet une reconversion dans la prévention, le bien-être par les plantes et la naturopathie. J’ai toujours répondu présente pour remplacer, faire sauter mes vacances pour les besoins du service durant la pandémie, revenir sur mes repos et week-end et ne pas laisser tomber les patients et les collègues. Atteinte d’une maladie auto-immune, je refuse l’obligation vaccinale pour continuer d’exercer, et ayant eu le covid en août 2021 j’ai pu exercer jusqu’en février .2022. La rupture conventionnelle, m’a été refusée sous prétexte de « ne pas vouloir laisser partir une IDE expérimentée et compétente ».Le groupe qui m’emploie (que je ne citerai pas) ne peut autoriser un tel départ en période de pandémie. Je cherche donc une autre possibilité afin de quitter dignement mon emploi et me reconvertir, mais toutes les portes nous sont fermées en tant que « soignants non vaccinés », même l’inaptitude ne peut être prononcée sous prétexte que je suis « soignante non vax ». Je conviens avec ma cadre de poser mes congés, RTT, récup accumulée soit environ 60 jours à partir de ma suspension. 1 semaine avant la date fatidique et déjà épuisée, mon directeur décide de me supprimer ces jours et souhaite me faire faire un abandon de poste ou une démission. Ne tenant plus je m’arrête sous la menace de me faire contrôler par la sécu alors que je ne tiens déjà plus debout depuis des semaines. Je reste en arrêt 4 semaines, mon médecin étant en désaccord sur ma démarche ne veut pas me prolonger, me met sous anxiolytiques et me conseille de démissionner pour me sentir mieux. Je suis donc suspendue à la fin de mon arrêt de travail, complètement épuisée, vidée et suivie par une psychologue de la médecine du travail spécialisée dans le burn-out. J’ai l’impression de ne plus savoir qui je suis, je me sens seule, incomprise, je suis en colère et je ressens beaucoup d’injustice. Je me mets à chercher du travail en parallèle mais il faut aussi faire le deuil de cette « vie d’avant », je culpabilise de faire vivre cela à ma famille qui s’inquiète, et chaque matin je m’inquiète de comment je vais vivre, je dois vite trouver un travail. Début avril, je reçois un coup de téléphone d’une policière pour m’auditionner dans le cadre d’une procédure d’exercice illégal à mon encontre, je reste abasourdie, je crois à une erreur. Elle m’explique que je suis accusée d’exercice illégal de ma profession car je ne suis pas inscrite à l’ordre infirmier, que c’est un délit passible de 33000 euros d’amende et de 2 ans d’emprisonnement…. Je suis auditionnée le lendemain matin, elle m’explique que n’étant pas vaccinée, ma direction a fait remonter mon nom à l’ordre » de trouver un moyen de ne pas me suspendre », l’ordre ne m’ayant pas retrouvé dans son listing d’inscrits me dénonce pour exercice illégal. J’explique que bon nombre de mes collègues ne sont pas inscrites non plus, mais selon leur enquête, je suis la seule en infraction avec l’ordre. Suite à l’audition, je suis fichée avec prise d’empreintes et photos face profil tel une criminelle, on me laisse partir comme ça me disant que mon dossier est transféré au parquet…… je m’effondre en larme sur le parvis de la police en sortant. Je contacte ma cadre, qui me confirme que bon nombre de mes collègues ne sont pas inscrites non plus, et me passe la direction afin que j’en sache plus. Le directeur m’explique que nul n’est censé ignorer la loi et raccroche en interdisant à toutes personnes de la clinique de me contacter. 4 mois se sont écoulés depuis ces faits, je n’ai aucune nouvelle de la procédure, j’ai démissionné pour tenter de tourner la page, en finir avec cette clinique qui m’a utilisée et jetée comme une malpropre. J’ai pu obtenir le paiement de mes congés, RTT et récups non prises pour subvenir à mes besoins. J’ai pu trouver du soutien auprès du SLS et de plusieurs IDE ayant vécu les mêmes évènements. On ne se connaît pas, on ne s’est jamais vu, mais nos échanges par téléphone m’ont été d’un grand soutien. J’ai également trouvé soutien auprès de Réinfo Covid et de ses membres. Je ne sais pas comment j’ai fait pour tenir ces derniers mois car chaque jour, chaque matin était un combat pour tenter de se relever et en même temps, je devais absolument chercher du travail. J’ai diminué au maximum mes dépenses, vendu quelques affaires (vêtements, objets..), ma famille m’a fait des courses, prêté de l’argent….. Puis il y a les démarches à Pôle emploi, à la CAF, partout nous sommes des cas spéciaux, aucune « case » n’est prévue pour nous, nous ne faisons partie d’aucune catégorie. Lorsque l’on discute avec des personnes on ne sait pas si on peut parler de notre situation, on ne sait pas comment on va être, si l’on va être dénigrée ou non. Dans la recherche d’emploi, comment explique-t-on notre arrivée ici pour ce boulot ?,dans la vie de tous les jours beaucoup de gens m’ont dit… « mais il n’y a plus d’obligation vaccinale tu peux retravailler !!!!!????? Aujourd’hui, j’ai retrouvé un peu d’espoir et la capacité de me battre encore un peu, mais je sens que tout reste fragile…. J’ai trouvé un petit boulot pour l’été de vendeuse, au bout de 4 mois j’aurai la possibilité de monter un dossier avec toutes mes démarches de recherches d’emploi pour faire une demande de chômage et je passerai en commission. J’espère pouvoir trouver une possibilité pour financer une école de naturopathie herboristerie et ensuite lancer une activité…. J’ai envie de vous dire qu’après