témoignage d’une éducatrice Spécialisée

Témoignage d’une éducatrice spécialisée Région Bourgogne Franche Comté Mission Flash…Toujours suspendus! Educatrice spécialiséeRégion Bourgogne Franche Conté Les cagnottes Série témoignage 91 Suite à la conférence de presse du 11 juillet. Je suis éducatrice spécialisée dans une Maison Départementale de l’Enfance. Juridiquement nous ne devions pas être appelés à la vaccination obligatoire comme le souligne l’article 12 de la loi du 5 août en article 12.1°) liste des établissements concernés. L’article 12.1°) évoque les établissements médico-sociaux concernés. La MDE n’en fait pas partie car les établissements relevant de l’article L 312-1,1°) du CASF ne sont pas visés par cet article 12.1°. Néanmoins, l’article 12 de la loi du 5 août précise aussi que le nombre de professionnels de santé mentionnés à la quatrième partie du code de la santé publique lorsqu’ils ne relèvent pas du premier du présent article 1 et les personnes travaillant dans les mêmes locaux sont soumis à cette obligation. Ainsi je travaillais dans un service où je côtoyais des collègues auxiliaires de puériculture en titre et c’est ainsi que l’obligation vaccinale nous fut imposée à tous soignants et non soignants à l’exception de deux services composés uniquement d’éducateurs et le service administratif, possédant leurs propres bureaux. Refusant ces injections (1ère fois dans ma carrière car ayant toujours respecté l’obligation vaccinale), je suis convoquée au département en septembre 2021 pour un entretien avec la DRH, l’infirmière de la médecine du travail et deux membres du service de qualité de vie au travail ainsi que notre responsable RH de la Maison de l’enfance. L’entretien fut respectueux et sans jugement de la part de mes employeurs. J’ai donc confirmé que je n’étais pas prête à ce moment-là à recevoir cette injection car je n’avais pas de réponses aux nombreuses questions que je me posais quant à la composition du produit et aux effets indésirables possibles. Nous étions aux alentours du 15 septembre. Après avoir posé mes congés et des temps syndicaux (j’étais déléguée syndicale et je bénéficiais de 25 % de temps syndical), j’ai eu l’opportunité de remplacer une collègue sur un des deux services non concernés par l’obligation vaccinale du 1er novembre 2021 au 31 mai 2022. Mais ce nouveau poste n’était plus en internat, mon salaire a par conséquent baissé considérablement. Ce poste très intéressant au demeurant à nécessité de ma part des heures de travail supplémentaires et beaucoup d’énergie pour m’investir au mieux et répondre aux besoins des enfants et de leurs parents puisqu’il s’agissait de visites accompagnées et de visites à domicile. La situation de stress et d’impasse professionnelle que j’étais contrainte de vivre, m’a profondément bouleversé au fur et à mesure des mois qui passaient. Ainsi à la mi-mai j’ai été arrêtée et je suis actuellement en prolongation de cet arrêt jusqu’à fin juillet. Je sais, car j’en ai été informé, que mon remplacement a pris fin et qu’à la suite de mon arrêt maladie après la pause de mes congés, la suspension prendra effet. Je peux envisager d’autres voies d’orientation mais mon souhait est de pouvoir réintégrer mon poste d’éducatrice à la MDE où j’ai évolué d’auxiliaire de puériculture à éducatrice spécialisée et où j’ai travaillé dans tous les services, de la petite enfance à l’adolescence en passant donc par le service d’accompagnement des familles. Je suis rentrée à la maison de l’enfance il y a 32 ans. Il est très difficile de se voir éjectée de la sorte par une loi liberticide alors que l’ensemble de mes collègues me soutiennent et espèrent que la réintégration des soignants aura bientôt lieu ainsi que l’arrêt de ces doses trimestrielles. Par ailleurs le responsable des ressources humaines à la Maison de l’Enfance m’a rencontré à plusieurs reprises et m’a incité à me réorienter ou à me mettre en disponibilité. En revanche, une personne du département aux compétences de juriste m’a, elle, préconisé de tenir bon en étant suspendu mais de ne surtout pas me mettre en disponibilité. Une avocate consultée courant avril m’a également orientée dans cette direction. Voyez par vous-même comme ces informations sont contradictoires et apportent plus de doute que de confiance. Je me demande souvent où ils veulent nous mener. Par ailleurs je peux vous préciser que cet hiver nous avons pu vérifier à la Maison de l’enfance que cette vaccination n’a pas beaucoup protégé. Plus de la moitié du personnel a eu le covid 19 (énormément plus de cas qu’à l’hiver 2021 où la vaccination n’avait pas encore eu lieu). D’ailleurs j’ai moi-même contracté la maladie sans problème. Les enfants l’ont également attrapé sans aucune complication. La plus jeune avait quatre jours (pupille) et du fait du protocole obligeant à l’hospitalisation lors d’une température supérieure à 38 pour un nourrisson de moins de 7 jours, a été hospitalisée car fièvre à 38°4. Le test PCR de l’hôpital, l’a révélé positive mais elle n’est restée qu’une journée du fait d’un état stable et non inquiétant. Des collègues vaccinées continuent à contracter la maladie et des effets indésirables graves post-vaccination se font jour. Je veux croire que cet état liberticide cessera que les droits de l’homme pourront à nouveau être entendus. Tenez-vous informé de nos publications inscrivez-vous à notre newsletter INSCRIPTION Votre inscription est enregistrée Oups! un problème est survenu PécédentSuivant