LES COLLECTIFS UNIS

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Année : 2022

Témoignage d’une infirmière

Témoignage d’une infirmière Bouches du Rhône 13 Mission Flash…Toujours suspendus! Infirmière Bouches du Rhône 13 Les cagnottes Série témoignage 94 Suite à la conférence de presse du 11 juillet.  Je m’appelle Laura, j’ai 30 ans. infirmière depuis 2015, je ne peux plus exercer depuis le 15 février 2022. Actuellement en disponibilité de l’Assistance Publique des Hôpitaux de Marseille, où j’ai travaillé en réanimation et aux urgences de septembre 2015 à Juin 2021, je vis aujourd’hui à la Réunion après avoir effectué une mission avec la réserve sanitaire dans le cadre d’un renfort Covid-19 en réanimation. J’ai par la suite travaillé en réanimation puis aux urgences à la Réunion jusqu’à la fâcheuse date du 15 février 2022. Dans le cadre de mon activité aux urgences, le vaccin anti-covid m’a été proposé. J’ai alors décidé de me faire vacciner en janvier 2021. Deux jours après l’injection, je présente de la fièvre (entre 40 et 42°) qui ne cesse pas, malgré le paracétamol. Je suis hospitalisée deux jours plus tard. On trouve alors un important syndrome inflammatoire au bilan sanguin, mais aucune explication à ce dernier. La médecine du travail a donc fait un staff me concernant afin de déterminer si je devais avoir la deuxième injection. Il en est ressorti que ce n’était sûrement pas le vaccin qui avait provoqué cela. Faisant confiance aux médecins qui m’entourent, j’accepte de faire la seconde dose. Suite à laquelle je présente encore de la fièvre et une altération de mon état général, mais moins importante que lors de la première injection. Depuis je présente toujours des épisodes de fièvre inexpliqués avec au bilan sanguin un syndrome inflammatoire. Tous ces événements m’ont profondément affectés et aujourd’hui je ne souhaite pas faire la troisième injection. Suite à la mise en place de l’obligation de la troisième dose pour les soignants, j’ai donc été voir un médecin agréé ARS pour demander un certificat médical de contre-indication à la vaccination, mais ce dernier a refusé. Un autre médecin généraliste (qui n’est pas contre la vaccination anti covid je tiens à le préciser) pour qui il était très fort probable que le vaccin soit à l’origine de mes symptômes a accepté de me faire une contre-indication à la vaccination destinée à mon employeur. Je me suis donc rendue à la médecine du travail de l’hôpital de la Réunion avec mon dossier médical, et le certificat de contre-indication. Le médecin du travail a refusé cette contre-indication au motif que mon hospitalisation post-injection n’avait jamais été déclarée comme survenant suite à l’injection du vaccin. La médecine du travail de Marseille a donc jugé important de faire un staff pour savoir si je devais faire la deuxième injection mais n’a pas jugé opportun de déclarer les effets indésirables post injection. Ma cadre sup et mon cadre des urgences de La Réunion ont quand même essayé de faire appel à la direction, mais en vain… De plus j’avais signé un CDD pour décembre 2021, j’ai continué à exercer jusqu’au 15 février 2022 sans contrat, comme la plupart des personnes avec qui je travaillais, l’hôpital n’a donc pas eu besoin de me suspendre, il m’a simplement « RETIRÉE des plannings ». Depuis le 15 février 2022, JE NE PEUX PLUS EXERCER MON MÉTIER, je travaille donc dans des champs de vanille payée au SMIC.

Témoignage d’un directeur régional

Témoignage d’un directeur régional Région Bourgogne Franche Comté Mission Flash…Toujours suspendus! Directeur régionalRégion Bourgogne Franche Comté Les cagnottes Série témoignage 93 Suite à la conférence de presse du 11 juillet. Directeur régional pour une multinationale fabricant et distributeur de matériel médical, j’ai occupé ce poste avec succès dans la division chirurgie et bloc opératoire depuis mai 2002. En août 2021, un mail de la direction soumettait tous les employés de la filiale française à l’obligation vaccinale. Devant mon refus, j’ai été suspendu le 15 sept 2021 puis licencié en janvier 2022. Sans préavis ni indemnités après 20 ans de services reconnus tout au long de ma carrière et jusqu’aux derniers jours. Une partie des produits fabriqués et vendus par la société obtient un remboursement et plusieurs personnes de la société sont en lien avec le ministère de la santé afin d’influencer les décisions de remboursement, ceci peut expliquer aussi en partie la décision d’obligation vaccinale prise en août 2021 pour tous les employés. Tenez-vous informé de nos publications inscrivez-vous à notre newsletter INSCRIPTION Votre inscription est enregistrée Oups! un problème est survenu Laisser un commentaire Annuler la réponse Connecté en tant que Petit grain de sable. Déconnexion ? Les champs obligatoires sont indiqués avec * Message* Pécédent

Conférence gesticulée:

Notre santéun pognon de dingue:Comment notre santéest devenue un enjeufinancier conférence gesticulée Nantes le 16 octobre 2022 La conférence s’est tenue à Nantes où Christelle et Thierry ont été invités par  le collectif Santé Nantes Christelle vous présente cette conférences: Notre santé : un pognon de dingueChristelle et ThierryCollectif l’Ardeur PARTIE 1 Notre santé : un pognon de dingueChristelle et ThierryCollectif l’Ardeur PARTIE 2 Les cagnottes Tenez-vous informé de nos publications inscrivez-vous à notre newsletter INSCRIPTION Votre inscription est enregistrée Oups! un problème est survenu Laisser un commentaire Annuler la réponse Connecté en tant que Petit grain de sable. Déconnexion ? Les champs obligatoires sont indiqués avec * Message* Pécédent

En Marche ou crève

En Marche ou crève! affiche et présentations les indispendues se déplacent A LEUR CONVENANCE …n’hésitez pas à les faire venir dans votre ville Podcast Rencontre avec Les Indispendues Les indispendues présentent leur pièce de théatre l’art du théatre au service des salariées et libérales travaillant dans le soin et le médical et pour lesquelles le contrat de travail et le salaire ont été suspendus depuis le 15 septembre 2021 suite à la loi du 05 août 2021 Teaser « En marche ou crève » La troupe des “Indispendues“, personnel soignant, personnel administratif hospitalier, infirmières indispensables mais néanmoins suspendues, parlent de leur situation avec leur spectacle En marche ou crève, en représentation dans la région. Spectacle à la salle de la Passerelle, à Saint-Julien-Molin-Molette (42), le dimanche 30 octobre à 16h (sans réservation). Autre représentation à Pailharès (07), dans la salle des répétitions des Baladins du rire, le vendredi 4 novembre à 20h30, réservation obligatoire auprès d’Hervé Bouvarel : herve.bouvarel@free.fr ou au 04.75.06.08.40. Pour contacter les “Indispendues”, si vous voulez leur proposer une date dans votre structure, appelez Christine ou Jean-Claude de la Grangothèque, à Saint-Genest-Malifaux, au 04.77.56.58.60. Articles dans le journal le Réveil du Vivarais Article du Dauphiné libéré du 26 janvier 2023

Témoignage d’une infirmière

Témoignage d’une infirmière Bourgogne Franche Comté Mission Flash…Toujours suspendus! InfirmièreBourgogne Franche Comté Les cagnottes Série témoignage 92 Suite à la conférence de presse du 11 juillet.  Je suis suspendue depuis le 27 Septembre dernier, car n’étant pas vaccinée je ne pouvais plus exercer ni prétendre à l’arrêt maladie car le médecin-conseil a jugé que j’étais inéligible à ce droit car encore une fois je suis une soignante non vaccinée. J’ai 37 ans, je suis infirmière depuis 15 ans et parent de 2 enfants à charge. Il me semble utile de rappeler que cette nouvelle technologie de vaccin est en cours d’expérimentation. D’ailleurs, la science et la médecine commencent à identifier l’existence de perturbations et d’effets indésirables graves à moyen et long terme liés à ces injections. Je ne suis pas antivax!!! J’ai choisi de peser la balance bénéfice/risque, dans la cohérence de mes connaissances et de mes symptômes légers provoqués par le virus de la covid 19 dans mon organisme. Mon corps et ma santé étant devenus pour moi mes priorités, je choisis encore aujourd’hui de me privilégier. Or, je suis contrainte de perdre mon emploi, ma vocation, car j’ai choisi ma santé. Cela est totalement absurde. Alors que la situation se dégrade considérablement dans les hôpitaux français, que mes collègues sont sous pression car la pénurie de soignants est plus que préoccupante, nous ne sommes toujours pas réhabilités dans nos fonctions. Il est important pour moi de dénoncer ce non-sens, en tant que soignante et citoyenne. Nous regardons s’effondrer notre système de santé alors que les soignants suspendus ne demandent qu’à travailler. Après neuf mois d’attente, de compromis et d’abnégation, ma situation demeure précaire. Ma hiérarchie est totalement muette, je ne connais pas d’issue. L’état nous a oubliés en nous niant. Cette situation totalement inédite et inhumaine nous conduit à l’absence de solution. Ma foi, a été mon arme prioritaire dans la traversée de ce désert. Je continue à croire que cette situation malsaine trouve une issue favorable, afin que les citoyens français retrouvent leur souveraineté dans leur liberté de choisir avec discernement. Léa, une infirmière suspendue à son intégrité Tenez-vous informé de nos publications inscrivez-vous à notre newsletter INSCRIPTION Votre inscription est enregistrée Oups! un problème est survenu PécédentSuivant

Les enfants témoignent

Les enfants témoignent… en partenariat avec le collectif Parents en Colère nous souhaitons recolter un maximum de témoignages afin d’informer un maximum sur le malaise, les impacts physiologiques et psychologiques qu’ils subissent depuis 2 ans. Il est temps que les enfants soient entendus sur leur vécu du confinement et des 2 ans qui ont suivis. Nos enfants sont les futurs adultes qui porteront les conséquences de ce vécu. Leur expression est importante: ils sont eux aussi concernés par les mesures qui ont été et sont, pour certains, toujours imposées. Ces mesures exceptionnelles ont et auront des conséquances sur eux. On leur a imposé de se cacher une partie du visage (les entraînant ainsi à cacher leurs expressions), pour préserver la santé des adultes en les culpabilisant. Par la suite, on leur a suggéré de se vacciner pour “vivre normalement“ et jouir de leurs activités scolaires ou périscolaires, loisirs ou vacances… Et finalement, aujourd’hui, à quoi ou qui ça a servi ? Qu’ils soient petits, ados ou étudiants, on ne leur a jamais demandé leur avis. Pourtant ils ont aussi leur mot à dire… Alors, laissons-les s’exprimer sous n’importe quelle forme! Écoutons et entendons ce qu’ils ont envie de nous raconter ! De quelle manière ont-ils vécu ces mesures exceptionnelles mises en place pour lutter contre un élément invisible, impalpable…! Nous vous proposons de les mettre aux crayons, à la plume et de nous envoyer leurs témoignages (anonymes ou non). Nous LES rassemblerons dans un recueil que nous souhaitons publier pour que jamais personne n’oublie cette sombre période. Envoyez nous leurs témoignages à : collectifsunis.stop0508@gmail.com Merci de mettre en objet “mon enfants témoigne” Nous vous demandons d’écrire dans le corps du message: Je soussigné(e) …. autorise l’utilisation (anonyme ou non) du témoignage de mon ou mes enfant(s).

témoignage d’une éducatrice Spécialisée

Témoignage d’une éducatrice spécialisée Région Bourgogne Franche Comté Mission Flash…Toujours suspendus! Educatrice spécialiséeRégion Bourgogne Franche Conté Les cagnottes Série témoignage 91 Suite à la conférence de presse du 11 juillet. Je suis éducatrice spécialisée dans une Maison Départementale de l’Enfance. Juridiquement nous ne devions pas être appelés à la vaccination obligatoire comme le souligne l’article 12 de la loi du 5 août en article 12.1°) liste des établissements concernés. L’article 12.1°) évoque les établissements médico-sociaux concernés. La MDE n’en fait pas partie car les établissements relevant de l’article L 312-1,1°) du CASF ne sont pas visés par cet article 12.1°. Néanmoins, l’article 12 de la loi du 5 août précise aussi que le nombre de professionnels de santé mentionnés à la quatrième partie du code de la santé publique lorsqu’ils ne relèvent pas du premier du présent article 1 et les personnes travaillant dans les mêmes locaux sont soumis à cette obligation. Ainsi je travaillais dans un service où je côtoyais des collègues auxiliaires de puériculture en titre et c’est ainsi que l’obligation vaccinale nous fut imposée à tous soignants et non soignants à l’exception de deux services composés uniquement d’éducateurs et le service administratif, possédant leurs propres bureaux. Refusant ces injections (1ère fois dans ma carrière car ayant toujours respecté l’obligation vaccinale), je suis convoquée au département en septembre 2021 pour un entretien avec la DRH, l’infirmière de la médecine du travail et deux membres du service de qualité de vie au travail ainsi que notre responsable RH de la Maison de l’enfance. L’entretien fut respectueux et sans jugement de la part de mes employeurs. J’ai donc confirmé que je n’étais pas prête à ce moment-là à recevoir cette injection car je n’avais pas de réponses aux nombreuses questions que je me posais quant à la composition du produit et aux effets indésirables possibles. Nous étions aux alentours du 15 septembre. Après avoir posé mes congés et des temps syndicaux (j’étais déléguée syndicale et je bénéficiais de 25 % de temps syndical), j’ai eu l’opportunité de remplacer une collègue sur un des deux services non concernés par l’obligation vaccinale du 1er novembre 2021 au 31 mai 2022. Mais ce nouveau poste n’était plus en internat, mon salaire a par conséquent baissé considérablement. Ce poste très intéressant au demeurant à nécessité de ma part des heures de travail supplémentaires et beaucoup d’énergie pour m’investir au mieux et répondre aux besoins des enfants et de leurs parents puisqu’il s’agissait de visites accompagnées et de visites à domicile. La situation de stress et d’impasse professionnelle que j’étais contrainte de vivre, m’a profondément bouleversé au fur et à mesure des mois qui passaient. Ainsi à la mi-mai j’ai été arrêtée et je suis actuellement en prolongation de cet arrêt jusqu’à fin juillet. Je sais, car j’en ai été informé, que mon remplacement a pris fin et qu’à la suite de mon arrêt maladie après la pause de mes congés, la suspension prendra effet. Je peux envisager d’autres voies d’orientation mais mon souhait est de pouvoir réintégrer mon poste d’éducatrice à la MDE où j’ai évolué d’auxiliaire de puériculture à éducatrice spécialisée et où j’ai travaillé dans tous les services, de la petite enfance à l’adolescence en passant donc par le service d’accompagnement des familles. Je suis rentrée à la maison de l’enfance il y a 32 ans. Il est très difficile de se voir éjectée de la sorte par une loi liberticide alors que l’ensemble de mes collègues me soutiennent et espèrent que la réintégration des soignants aura bientôt lieu ainsi que l’arrêt de ces doses trimestrielles. Par ailleurs le responsable des ressources humaines à la Maison de l’Enfance m’a rencontré à plusieurs reprises et m’a incité à me réorienter ou à me mettre en disponibilité. En revanche, une personne du département aux compétences de juriste m’a, elle, préconisé de tenir bon en étant suspendu mais de ne surtout pas me mettre en disponibilité. Une avocate consultée courant avril m’a également orientée dans cette direction. Voyez par vous-même comme ces informations sont contradictoires et apportent plus de doute que de confiance. Je me demande souvent où ils veulent nous mener. Par ailleurs je peux vous préciser que cet hiver nous avons pu vérifier à la Maison de l’enfance que cette vaccination n’a pas beaucoup protégé. Plus de la moitié du personnel a eu le covid 19 (énormément plus de cas qu’à l’hiver 2021 où la vaccination n’avait pas encore eu lieu). D’ailleurs j’ai moi-même contracté la maladie sans problème. Les enfants l’ont également attrapé sans aucune complication. La plus jeune avait quatre jours (pupille) et du fait du protocole obligeant à l’hospitalisation lors d’une température supérieure à 38 pour un nourrisson de moins de 7 jours, a été hospitalisée car fièvre à 38°4. Le test PCR de l’hôpital, l’a révélé positive mais elle n’est restée qu’une journée du fait d’un état stable et non inquiétant. Des collègues vaccinées continuent à contracter la maladie et des effets indésirables graves post-vaccination se font jour. Je veux croire que cet état liberticide cessera que les droits de l’homme pourront à nouveau être entendus. Tenez-vous informé de nos publications inscrivez-vous à notre newsletter INSCRIPTION Votre inscription est enregistrée Oups! un problème est survenu PécédentSuivant

Témoignage d’un pompier

Témoignage d’un pompier Quelque part en France Mission Flash…Toujours suspendus! PompierQuelque part en Frnace Les cagnottes Série témoignage 90 Suite à la conférence de presse du 11 juillet.  Le discours du 12 juillet a scellé le sort de mon avenir professionnel. Comme pour beaucoup de « soignants », ce 12 juillet raisonne en moi comme une trahison. Dans les jours qui ont suivi, ne voyant rien bouger dans ma profession, je me retrouve face à un dilemme. Rester seul mener ma barque contre cette attaque et après tout je n’ai jamais eu besoin des autres pour me défendre, où monter un collectif afin de chercher l’unité et faire corps ensemble. J’avoue que je ne portais guère d’espoir à cette deuxième option. J’ai pu mesurer dans mon passé de syndicaliste à quel point l’esprit de corp des sapeurs-pompiers avait diminué depuis 18 ans que je l’ai intégré. On aurait pu s’attendre à ce qu’un officier supérieur prenne en main ce combat là pour l’honneur et le bon sens. Mais ce ne fut pas le cas. Le vendredi 16 juillet au soir, ne voyant rien venir, je m’entretenais avec madame qui comme souvent dans l’histoire des Hommes influence dans les coulisses la destinée de leur famille et de leur mari. C’est donc acté, je prendrai le flambeau de la résistance au sein de notre famille et de ma corporation. J’ai immédiatement appelé un ami fidèle à ses convictions et courageux qui prêta son nom à la cause et me permis de créer ce soir-là le collectif qui soutiendra les pompiers de mon département. Je crée le plus facile, un groupe Facebook, le dimanche soir, soit 48h plus tard, plus de 1000 personnes l’ont rejoint. Apparemment je n’étais pas seul. Je crée le site internet, un groupe telegram de référents par caserne, plus de 200 pompiers me font suffisamment confiance en me laissant toutes leurs coordonnées. Grace à cela je multiplie les canaux de diffusion, SMS, mail, site, Facebook. J’organise avec l’appui d’un syndicat, bien seul, une manif dans une des plus grandes villes de France. Le succès du nombre est très modeste mais la symbolique sera bien suffisante. On décortiquera la loi du 5 Aout, on tentera de trouver des failles, d’aider les collègues pompiers mais pas que, infirmiers, médecins, secrétaires médicales, aides-soignantes, du privé, du public, en libéral, tous s’interrogent, tous cherchent une issue. Nous leur apportons quelques solutions mais en vain. Il aura fallu 6 semaines pour que la vague du 12 juillet se meure. 80% de mes collègues se feront vaccinés avant septembre, bien avant la date du 15 et pour beaucoup contre leur volonté. Pourquoi ? Pourquoi s’être résigné si vite ? Pourquoi avons-nous perdu cette bataille sans même vraiment la mener ? L’adversaire était prêt, pas nous. Il a donc bénéficier de l’effet de surprise et de sidération. Nous avons réagi, il y avait tout à faire, organiser, créer, essayer de toucher les isolés. L’adversaire, lui, avait des institutions et des Hommes en ordre de bataille. Non préparés, isolés, occupés à rattraper notre retard, la défaite était écrite. Ces femmes et ces hommes qui sont dévoués et courageux ont perdu l’esprit de corps. L’unité a volé en éclat, l’espoir s’est rendu, la résignation a gagné nos rangs et le sens de l’honneur a déserté les esprits. Nous ne sommes qu’une petite poignée de camarades à être allé au bout de nos convictions. Nous sommes suspendus, peu reviendront. Aujourd’hui, je plains ceux de mes amis qui restent contre leur gré car je sais qu’ils souffrent de cette situation et de l’esprit qui s’est emparé de nos professions. Comme pour l’Hospital, le corps des sapeurs-pompiers ne pourra pas supporter longtemps l’incendie qui fait rage au cœur de notre société. Lorsque sonnera l’heure de la prochaine bataille j’espère alors que nous serons prêts cette fois. Nous œuvrons chaque jour à ce que nous le soyons. Plus qu’une suspension c’est un combat. « Ce que nous avons à défendre est bien plus précieux que nos existences, nos foyers et la France. C’est la liberté de nos esprits, c’est notre conception du monde et de la vie. » Henry Frenay.   Tenez-vous informé de nos publications inscrivez-vous à notre newsletter INSCRIPTION Votre inscription est enregistrée Oups! un problème est survenu Laisser un commentaire Annuler la réponse Connecté en tant que Petit grain de sable. Déconnexion ? Les champs obligatoires sont indiqués avec * Message* Pécédent

Témoignage d’une infirmière

Témoignage d’une infirmière Région Bourgogne Franche Conté Mission Flash…Toujours suspendus! InfirmièreRégion Bourgogne Franche Conté Les cagnottes Série témoignage 89 Suite à la conférence de presse du 11 juillet.  Je me présente je suis infirmière, j’ai été suspendue en octobre. J’ai été au plus bas pendant quelque mois, j’ai dû remettre mes projets à plus tard, réorganiser les dépenses, accepter la situation… Aujourd’hui je vais mieux, j’ai réussi à remonter la pente grâce à mon entourage et à des personnes qui étaient dans la même situation que moi. Maintenant je suis en disponibilité, je cumule 2 emplois différents. Avec toute ma gratitude. Tenez-vous informé de nos publications inscrivez-vous à notre newsletter INSCRIPTION Votre inscription est enregistrée Oups! un problème est survenu PécédentSuivant